Catégorie : Appels à contribution

Appel à candidatures pour les artistes basés en France : SEPTENTRIONALES

Appel à candidatures pour les artistes basés en France : SEPTENTRIONALES

SEPTENTRIONALES ?

SEPTENTRIONALES est un programme de résidences itinérantes et éco-responsable pensées pour les artistes établis en France. Organisé par les Instituts français du Danemark, de Norvège, de Suède et de Finlande, ce programme consiste en un périple d’exploration à travers ces quatre pays. Le voyage s’effectuant sans avion, le programme invite l’artiste à questionner son rapport à la mobilité et à l’environnement à travers, la quiétude et l’immensité des paysages nordiques.

CALENDRIER :

Cette résidence artistique, axée sur la recherche et l’exploration, aura lieu du 15 août 2024 au 15 octobre 2024.

DATE LIMITE DE DÉPÔT DES CANDIDATURES : 26.02.2024

La date limite pour soumettre votre candidature est le 26 février 2024. Il est ouvert aux artistes de toutes disciplines dont les projets bénéficieraient d’une immersion dans la région nordique.

COMMENT CANDIDATER :

Vous pouvez en apprendre davantage sur les détails du projet et les critères de sélection sur le site dédié à la résidence.

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Call for Applications for France-based Artists: SEPTENTRIONALES

WHAT:

SEPTENTRIONALES is a program of itinerant and eco-conscious residencies designed for France-based artists. Organized by the French institutes of Denmark, Norway, Sweden, and Finland, this program consists of an explorative trip through these four countries. Since the journey is conducted without flying, the program invites the artist to reconsider their relationship to mobility and the environment amidst the richness, tranquillity, and vastness of Nordic landscapes.

WHEN:

This artistic residency, concentrating on research and exploration, will take place from August 15, 2024, to October 15, 2024.

APPLICATION DEADLINE: 26.02.2024

The deadline to submit your application is February 26, 2024. The program is open to artists of all disciplines whose projects would benefit from an immersion in the Nordic region.

HOW TO APPLY:

You can discover all the project details and selection criteria through the residency’s website.

AàC : Bjørnstjerne Bjørnson en Europe : un théâtre en jeu

AàC : Bjørnstjerne Bjørnson en Europe : un théâtre en jeu

Journée d’études : 24 mai 2024 (Strasbourg) / deadline AàC : 15/01/24

Appel à communication

English below

Bjørnstjerne Bjørnson en Europe : un théâtre en jeu

L’attribution du Prix Nobel de littérature 2023 au dramaturge norvégien Jon Fosse au nous donne l’occasion de revenir sur le parcours d’un de ses compatriotes qui a obtenu la même récompense en 1903 : Bjørnstjerne Bjørnson (1832-1910). Tantôt rival, tantôt proche de Henrik Ibsen (1828-1906) dont il était le contemporain, il ne bénéficie pas aujourd’hui de la même notoriété. Pourtant il eut de son vivant une aura considérable : à ses débuts, il contribua au mouvement du romantisme national et c’est à lui que l’on doit l’hymne national norvégien Ja, vi elsker dette landet [Oui, nous aimons ce pays] (1864). Il aborde aussi le roman et la critique littéraire et sociétale, traitant des enjeux de son temps avec notamment En fallit [Une faillite] (1875). La fin de sa vie le voit rejoindre le symbolisme avec Over Ævne [Au-delà des forces] (1883).

07101860 Illustreret Tidende Nr. 54, Side 1 / Creative Commons Attribution-Share Alike 4.0 International license.

Bjørnson était de tous les débats de son époque et son œuvre fit débat. S’il est méconnu en France, il n’est pas à proprement parler un invisible, ni un oublié de l’histoire littéraire européenne. Il est en fait invariablement cité pour deux raisons : en tant qu’instigateur et promoteur de la « percée moderne » en 1871 et en tant qu’auteur d’En Handske [Le Gant], une pièce de théâtre qui connaît deux versions.

La « percée moderne » constitue pour partie une relecture critique du romantisme, ou plutôt d’un romantisme scandinave auquel Bjørnson reproche son désengagement des questions actuelles de société. Le Gant (dont la version de 1883 a été peu jouée, publiée et amplement commentée et celle de 1886 peu ou pas publiée ni traduite), interroge également une forme de naïveté ou d’idéalisme : Svava et Alfred s’apprêtent à se marier, mais lorsqu’elle apprend qu’il a eu une liaison avant leur rencontre, elle lui jette son gant au visage. Elle refuse la « double morale » qui veut que les femmes se trouvent méjugées lorsqu’elles ont plusieurs amours, quand les hommes reçoivent pour le même comportement indulgence générale voire encouragement. Une telle position suscite de vives réactions de la part des contemporains de Bjørnson et le sedelighetsdebatten [débat sur la moralité sexuelle] voit s’affronter par articles interposés, œuvres littéraires et mêmes dans des conférences les moralistes et les immoralistes partisans de l’amour-libre tels que August Strindberg (1849-1912).

On le connaît donc à la fois comme acteur de la percée moderne et initiateur du débat sur la moralité sexuelle, si ce sont deux repères commodes, ils sont toutefois parcellaires, voire réducteurs. Cette journée d’études entend donc les bousculer, en abordant l’œuvre et la trajectoire de l’auteur dans leur ensemble, occasion de remettre en perspective et peut-être à leur juste place ces points saillants.

Ainsi, la journée d’études, ne propose pas de revenir exclusivement sur la hanskestriden [querelle duGant], amplement traitée par la critique (Bredsdorff 1969/1973, Stenberg 1999, Tinderholt 1999). Néanmoins, la récente retraduction française du Gant par Corinne François-Denève (Avant-Scène théâtre, 2023) nous offre prétexte à revenir sur des aspects encore inexploités de l’œuvre comme par exemple les « théories surhumaines » (le mot est dans Le Gant) qui sous-tendent la pensée de Bjørnson. Il s’agit de sortir Bjørnson de son isolement scandinave afin de le mettre en perspective de diverses manières.

Les propositions d’une demi-page environ pourront ainsi porter sur ces axes, sans prétention à l’exhaustivité :

  • Bjørnson homme de théâtre européen (réception et critiques) : L’œuvre de Bjørnson a été récompensée et valorisée jusqu’à obtenir un prix Nobel, mais qu’en est-il de la suite ? Il s’agira de se demander quelle réception, quelle canonisation a reçu son œuvre – en Norvège comme au-delà de ses frontières ? Pourquoi a-t-on le sentiment diffus qu’il a été oublié ? Des nouvelles générations de dramaturges nordiques comme Jon Fosse ou Sara Stridsberg jusqu’à la bande dessinée populaire (Øystein Runde et Geir Moen, De fire store: Når de døde våkner [Les Quatre Grands : Quand les morts se réveilleront], 2007), peut-on même parler d’un héritage de Bjørnson ?
  • Bjørnson homme de théâtre européen (influence et critiques) : Bjørnson, directeur de plusieurs salles de spectacle, qui a voyagé en Allemagne, en Italie et en France (où il est mort), connaît bien le théâtre de son temps. Lecteur et spectateur de pièces de Kotzebue, de Scribe, d’Augier, contemporain de Catulle Mendès, de Shaw et d’Ibsen, Bjørnson comme « homme de théâtre européen » retiendra ici l’attention, ainsi que ses contestations critiques (auteur de pièces qui sont autant de dissertations scéniques, de théâtre dans un fauteuil, de dialogues philosophiques ou théories morales). Par exemple Le Gant tient du proverbe (Musset), du drame en habit noir et de la comédie (La Question d’argent de Dumas). Les influences romanesques pourront être également considérées dans cet axe.
  • Bjørnson mis en scène : On pourra s’interroger sur les mises en scène des pièces de Bjørnson en Europe et les interprétations auxquelles le théâtre de Bjørnson a donné lieu de son vivant jusqu’à aujourd’hui. Le romancier et le penseur Bjørnson éclipsent-ils l’auteur de théâtre ? Ses pièces apparaissent-elles comme datées à l’instar de celles d’autres auteurs européens de la fin du XIXe siècle (Henri Becque, Victorien Sardou), et pour quelles raisons ?
  • Le Gant et ses réécritures: Déçu par la réception de l’œuvre, qui manquait selon lui son but (la sympathie allait au personnage masculin), l’auteur l’a en effet réécrite, pratiquant une forme de réécriture « de plateau » dont l’audace d’écriture ou l’obédience au public voire le pragmatisme ou les modèles sont à évaluer. Des comparaisons entre les deux versions, ou bien des perspectives comparatistes avec d’autres pièces norvégiennes ou internationales (réécrites, modifiées, comme la fin de Maison de poupée d’Ibsen ou ayant fait scandale) seront les bienvenues. La réception par la presse estimant les personnages de cette pièce et d’autres de Villiers de l’Isle Adam ou Catulle Mendès, par exemple, « illogiques » ou leurs comportements « inutilement obstinés », « invraisemblables » engagera une réflexion sur les catégories et surtout les mots de la critique et leurs conséquences.

Informations

La journée d’études aura lieu en hybride le vendredi 24 mai 2024 à la Maison Interuniversitaire des Sciences de l’Homme – Alsace (Strasbourg). Les propositions de communication de 20 minutes (une demi page en .doc ou .pdf) devront être envoyées à rjamet[at]unistra.fr et guyots[at]unistra.fr au plus tard le 15 janvier 2024. Les communications pourront être données en français ou en anglais. Les propositions de doctorant-es sont chaleureusement accueillies.

La journée d’études est co-organisée par Raphaël Jamet et Solenne Guyot (UR1341 Mondes germaniques et nord-européens (Université de Strasbourg)), Corinne François-Denève (UR4363 ILLE (Université de Haute Alsace)) et Florence Fix (UR 3229 CÉRÉdI (Université de Rouen Normandie)). Un projet de mise en scène et lectures par des étudiant-es est en cours et pourrait se concrétiser lors de la journée d’études.

Call for papers

Symposium, 24 May 2024, University of Strasbourg

Bjørnstjerne Bjørnson in Europe: a theatre at stake

The award of the 2023 Nobel Prize for Literature to Norwegian playwright Jon Fosse gives us an opportunity to look back at the career of one of his compatriots who won the same prize in 1903: Bjørnstjerne Bjørnson (1832-1910). Both a rival and a close relative of Henrik Ibsen (1828-1906), Bjørnstjerne Bjørnson is not as well known today. In his early years, he contributed to the national Romantic movement, and he has written the Norwegian national anthem Ja, vi elsker dette landet [Yes, we love this country] (1864). He also wrote novels and literary critics, dealing with the social issues of his time, for example in En fallit [Bankruptcy] (1875). At the end of his life, he embraced symbolism with Over Ævne [Beyond the Forces] (1883).

Bjørnson was involved in all the debates of his time, and his work was much debated. Although he is little known in France, he is not strictly invisible or forgotten in European literary history. In fact, he is regularly quoted for two reasons: as the initiator and promoter of the “modern breakthrough” in 1871, and as the author of En Handske [The Glove], a play that has two different versions.

The “modern breakthrough” partly constituted a critical re-reading of Romanticism, or rather of Scandinavian Romanticism, which Bjørnson criticised for its disengagement from current social issues. The Glove (the 1883 version has been rarely performed, but published and widely commented on, while the 1886 version has been hardly, if at all, published or translated) also confronts a form of naivety or idealism: Svava and Alfred are about to get married, but when she learns that he had an affair before they met, she throws her glove in his face. She rejects the “double standard of morality” which sees women despised when they have several affairs, while men receive general indulgence and even encouragement for the same behaviour. Such a position raised strong reactions from Bjørnson’s contemporaries, and the sedelighetsdebatten [debate on sexual morality] brought moralists and immoralists who supported free love, such as August Strindberg (1849-1912), into conflict through articles, literary works and even lectures.

We thus know him both as a contributor to the “modern breakthrough” and as the driving force behind the debate on sexual morality. While these are two helpful milestones, they are nonetheless fragmentary if not reductive. The aim of this symposium is to challenge these two conceptions by looking at the author’s work and career as a whole, in order to put it into perspective.

In this way, the symposium does not seek to focus on the hanskestriken [querelle du Gant] well-known in the research (Bredsdorff 1969/1977, Stenberg 1999, Stenberg 1999, Tinderholt 1999). Nevertheless, Corinne François-Denève’s recent French retranslation of Le Gant (Avant-Scène théâtre, 2023) is an opportunity to revisit some of the unexplored aspects of the work, such as the “theories surhumaines” (the word is found in Le Gant) that underlie Bjørnson’s thinking. The intention is to take Bjørnson out of his Scandinavian isolation and look at him from different perspectives.

Proposals of comunication could therefore focus on these axis, without pretending to be exhaustive:

  • Bjørnson as a figure in European theatre (influence and criticism): Bjørnson, director of several theatres, who travelled to Germany, Italy and France (where he died), was well acquainted with the theatre of his time. He was a reader and spectator of plays by Kotzebue, Scribe and Augier, and a contemporary of Catulle Mendès, Shaw and Ibsen. Bjørnson’s role as a “figure of the European theatre” is of particular interest here, as are his critical challenges (he is the author of plays which are as much stage essays as armchair plays, philosophical dialogues and moral theories). For example, Le Gant is in some ways a proverb (Musset), a black-robed drama and a comedy (Dumas’s La Question d’argent). Novel influences can also be considered under this axis.
  • Bjørnson as a figure in European theatre (reception and criticism): Bjørnson’s work has been rewarded and valued to the point of winning a Nobel Prize, but what about afterwards? We will be looking at how his work has been received and canonised – both in Norway and in other countries. Why is there a vague feeling that he has been forgotten? From new generations of Nordic playwrights such as Jon Fosse and Sara Stridsberg to popular comics (Øystein Runde and Geir Moen, De fire store: Når de døde våkner [The Great Four: When the Dead Wake Up], 2007), can we even speak of a Bjørnson legacy?
  • The staging of Bjørnson’s plays: We can discuss the staging of Bjørnson’s plays in Europe and the interpretations to which Bjørnson’s theatre has been subjected throughout his lifetime and up to today. Do Bjørnson the novelist and thinker overshadow the playwright? Do his plays seem outdated, like those of other European playwrights of the late nineteenth century (Henri Becque, Victorien Sardou), and why?
  • The Glove and its rewritings: Bjørnson was disappointed by the reception of The Glove once it had been performed; in his opinion, it failed to achieve its aim (sympathy going to the male character). Indeed, the author rewrote it, practising a form of ‘stage’ rewriting whose writing audacity or obedience to the public, or even pragmatism or models, are to be discussed. We welcome comparisons between the two versions, or comparative perspectives with other Norwegian or international plays (rewritten, modified, like the end of Ibsen’s A Doll’s House, or which have caused a scandal). The press’s reception of the characters in this play and others by Villiers de l’Isle Adam or Catulle Mendès, for example, as ‘illogical’ or their behaviour as ‘needlessly obstinate’ or ‘unbelievable’ is an opportunity to reflect on the categories and, in particular, the words used by critics and their consequences.

Information

The symposium will be held in-person and online (hybrid) on Friday 24th May 2024 at the Maison Interuniversitaire des Sciences de l’Homme – Alsace (Strasbourg). Proposals for 20-minute communications (half a page in .doc or .pdf format) should be sent to rjamet[at]unistra.fr and guyots[at]unistra.fr by 15 January 2024 at the latest. Communications may be given in French or English. Proposals from PhD candidates are warmly welcomed.

The symposium is co-organised by Raphaël Jamet and Solenne Guyot (UR1341 Mondes germaniques et nord-européens (Université de Strasbourg)), Corinne François-Denève (UR4363 ILLE (Université de Haute Alsace)) and Florence Fix (UR 3229 CÉRÉdI (Université de Rouen Normandie)). A project involving performances and readings by students is currently in preparation, and could be presented during the symposium.

Bibliographie indicative / Bibliography

BJERCK HAGEN Erik, Norsk litteratur 1830-1875: romantikk, realisme, modernisme, Oslo, Dreyers forlag, 2019.

BJERCK HAGEN Erik, Livets overskudd – Bjørnstjerne Bjørnsons glemte kvaliteter, Oslo, Gyldendal, 2013.

BLIKSRUD Liv, D’AMICO Giuliano, WULFSBERG Marius et ÅSLUND Arnfinn, Den engasjerte kosmopolitt. Nye Bjørnson-studier, Oslo, Novus, 2013.

BREDSDORFF Elias, « Moralists versus Immoralists : The Great Battle in Scandinavian Literature in the 1880’s », in Scandinavica: International Journal of Scandinavian Studies, 6.1, 1969, p. 91-111.

BREDSDORFF Elias, Den store nordiske krig om seksualmoralen. En dokumentarisk fremstilling afsædelighedsdebatten i nordisk litteratur i 1880, Copenhague, Gyldendal, 1973.

BRIENS Sylvain, Paris, laboratoire de la littérature scandinave moderne. 1880-1905, Paris, L’Harmattan, 2010.

CHEVREL Yves, « La Pièce bien faite : de Sardou à Ibsen », in DUCREY Guy (éd.), Victorien Sardou, Un siècle plus tard, Strasbourg, Presses universitaires de Strasbourg, 2007, p. 161-170.

STENBERG Lisbeth, « Sexualmoral och driftsfixering — förnuft och kön i 1880-talets sedlighetsdebatt », in DAHLSTEDT Sten et KVIST DAHLSTEDT Barbro (éd.), Stockholm/Stehag, Symposion förlag, 1999, p. 173-225.

TINDERHOLT, Elin B., « Bjørnson og sedelighetens retorikk: Bjørnsons retoriske strategier innen forskjellige sjangre i sedelighetsdebatten », in Bjørnson-årbok, vol. 2, Aulestad, Aulestad forlag, 1999, p. 19-31.

AàC: L’objet livre et les avant-gardes littéraires et artistiques dans les espaces germanophones et nord-européens de 1945 à nos jours

AàC: L’objet livre et les avant-gardes littéraires et artistiques dans les espaces germanophones et nord-européens de 1945 à nos jours

Appel à contribution pour un colloque international : 18-19 octobre 2024 (Strasbourg) / deadline AàC : 31/12/23

Organisation : Raphaël Jamet et Aurélie Le Née – MCF à l’Université de Strasbourg

Argumentaire

Strasbourg sera la capitale mondiale du livre selon l’UNESCO en 2024, ce qui est l’occasion d’organiser un colloque sur les liens entre l’objet livre et les avant-gardes :

Comment l’objet livre interroge-t-il le concept d’avant-garde ?

Comment les avant-gardes interrogent-elles l’objet livre ?

Dans sa « Recommandation concernant la normalisation internationale des statistiques de l’édition de livres et de périodiques » du 19 novembre 1964, l’UNESCO proposait la définition suivante du livre : « Un livre est une publication non périodique imprimée comptant au moins 49 pages, pages de couverture non comprises, éditée dans le pays et offerte au public. »[1]

Si cette définition plutôt restrictive semble adaptée pour déterminer des critères clairs de classification des publications, d’autres définitions offrent une acception bien plus large du livre, comme par exemple dans l’introduction de l’Histoire du livre en Occident de Frédéric Barbier : « nous comprendrons sous la définition de livre tout objet imprimé, indépendamment de sa nature, de son importance et de sa périodicité, ainsi que tout objet portant un texte manuscrit et destiné, au moins implicitement, à une certaine publicité. »[2]

Cette acception semble particulièrement pertinente dans le contexte de l’avant-garde où les publications de revues, mais aussi de tracts ou de petits fascicules sont courantes. Publication, texte ou objet : ces définitions interrogent à leur manière une certaine matérialité du livre. Frédéric Barbier rappelle d’ailleurs l’étymologie du terme dans les langues latines (du latin liber : « la pellicule d’un arbre entre l’écorce extérieure et le bois proprement dit »)[3] et dans les langues germaniques (du vieil haut allemand bokis : le hêtre).[4]

Cette matérialité joue un rôle central dans la création moderne et d’avant-garde, y compris dans son rapport au livre, conduisant à la définition de sous-catégories comme le livre de peintre, le livre d’artiste, le livre-objet, à propos desquelles Pascal Fulacher précise :

“Au-delà du livre d’artiste, apparaît le livre-objet, où textes et images, après avoir recherché la connivence dans le livre de peintre puis la fusion dans le livre d’artiste, participent à l’élaboration d’une troisième dimension, voire s’effacent derrière l’objet-livre comme pour rappeler la matérialité de celui-ci et son volume dans l’espace.”[5]

Ainsi le livre devient-il un objet d’art à part entière, dans toute sa matérialité, tandis que la période plus récente avec le numérique offre à l’expérimentation artistique et littéraire de nouveaux terrains de jeu. On le voit, la définition du livre en tant qu’objet est ouverte à diverses approches, tout comme l’est celle des avant-gardes.

Dans l’introduction de Béatrice Joyeux-Prunel à Naissance de l’art contemporain 1945-1970,

“les avant-gardes sont […] définies comme des groupes se prétendant novateurs, ou considérés comme tels, et qui furent parfois réellement à contre-courant des pratiques artistiques dominantes de leur époque.”[6]

Cette appréhension assez large, contrairement à l’incontournable Théorie de l’avant-garde de Peter Bürger qui cantonne cette dernière, communément appelée « avant-garde historique », au dadaïsme, au surréalisme des débuts et à l’avant-garde russe après la révolution d’Octobre[7], nous semble plus intéressante pour aborder la période postérieure à la Seconde Guerre mondiale qui est celle choisie pour ce colloque.

Cette acception permet d’englober des productions aussi diverses que le pop art, le mouvement Fluxus, CoBrA, l’actionnisme artistique (actionnisme viennois), l’Internationale Situationniste et particulièrement ses sections scandinaves, la littérature expérimentale, la poésie concrète, les créations éditoriales (notamment scandinaves avec OEI, CHATEAUX, Forlaget Virkelig, H Press, etc) jusqu’à la poésie slam ou l’art algorithmique dont les centres se situent parfois en dehors de l’espace germanophone ou nord-européen, mais qui connaissent une réception dans ces espaces, posant, voire dépassant la question de la relation entre centre et périphérie,[8] parallèlement à celle des tensions entre culture dominante et contre-culture.[9]

Axes

Dans ce contexte, deux grands axes, correspondant à deux focales, sont proposés ainsi qu’un axe transversal. Les propositions devront porter sur les aires germanophones et nord-européennes et sur une période allant de 1945 à nos jours.

Axe 1 :

Comment l’objet livre interroge-t-il le concept d’avant-garde dans les sphères germanophones et nord-européennes ? En prenant comme centre de l’étude une ou plusieurs œuvres, on s’interrogera sur la manière dont les objets livres définissent, contournent ou redéfinissent le concept d’avant-garde de façon explicite ou implicite.

Les sources peuvent être de différentes natures et amener à des réponses différentes : on pourra s’interroger sur les publications en série (revues, périodiques, journaux, …), sur les collections, sur les livres d’artistes et livres-objets, voire sur des formes qui sortent des classifications habituelles (tracts, création numérique, …).

Cet axe pourrait être également l’occasion de s’interroger sur l’influence du marché du livre sur la (auto)qualification d’avant-garde d’un artiste[10] ou d’un groupe d’artistes. Ainsi, on pourrait questionner la tension entre les livres d’artiste présentés comme œuvres avant-gardistes et la production marchande de catalogues ou de recueils de ces mêmes artistes. On pourrait également se demander dans quelle mesure les nouveaux usages du numérique et des supports papier jouent un rôle dans la (auto-)définition des artistes d’avant-garde.

Axe 2 :

Comment les avant-gardes interrogent-elles l’objet livre dans les sphères germanophones et nord-européennes ? En prenant comme focale les positions (par les œuvres ou par des théories) d’un artiste, poète ou groupe artistique d’avant-garde, on s’interrogera sur les conditions matérielles – d’existence et de diffusion – des œuvres étudiées.

Cela pourrait être l’occasion de s’intéresser aux réflexions sur la non-linéarité des formes et des formats, la non-adaptabilité de certaines œuvres au format traditionnel du « livre » et pourrait amener à découvrir ce que le numérique peut changer dans ces approches anticonformistes. Les positions des artistes et poètes pourraient également éclairer les hégémonies culturelles dans le marché de l’art et des publications.  Cet axe accueille également des réflexions sur les motivations commerciales derrière la production de certains livres, les enjeux de confidentialité, d’exclusivité pour certains textes, notamment dans leurs modes de diffusion ou bien les circulations et réappropriations des textes, des objets de ou dans les cercles politiques.

Enfin on pourra se demander s’il y a des artistes qui théorisent une définition du livre dans leurs textes ou œuvres, en prenant ou non position par rapport à l’avant-garde historique, la postmodernité ou les néo-avant-gardes. On pourra s’intéresser alors aux réseaux et formes de publication de ces théories et prises de position.

Axe transversal :

Toutes ces interrogations et ces sources étudiées croisent à un moment donné notre propre position en tant chercheur et chercheuse sur ces sujets. En effet, comment rendre compte linéairement – dans un texte scientifique – d’un objet qui ne l’est pas ? Comment trouver un équilibre dans ses travaux et approches lorsque l’on réinstitutionnalise par sa position académique des objets anti-institution ? Quelles nouvelles perspectives ces focales sur l’objet livre ouvrent-elles sur les questions souvent re-battues des avant-gardes ? Ces problématiques pourraient être intégrées aux réflexions menées dans les axes 1 et 2, mais peuvent aussi faire l’objet d’une communication plus générale en épistémologie de l’histoire de l’art, de la littérature, … en s’appuyant sur des œuvres ou théories des aires étudiées.

 Ces axes constituent des pistes non-exhaustives et cet appel reste ouvert à des études pouvant porter sur des problématiques connexes.

Informations pratiques :

Merci d’envoyer vos propositions de communication (300 mots en français ou en anglais) ainsi qu’une courte bio-bibliographie à Raphaël Jamet (rjamet[@]unistra.fr) et Aurélie Le Née (lenee[@]unistra.fr) avant le 31/12/2023. Les communications de 20 minutes pourront être données en français ou en anglais. L’appel est ouvert également à la participation des doctorants et doctorantes. Une publication est prévue et sera discutée lors du colloque. Si vous souhaitez montrer des objets livres un espace d’exposition éphémère est prévu pendant le colloque, avec un temps fort dans l’après-midi du 19 octobre.

Cet événement scientifique est porté par l’UR1341 Mondes Germaniques et Nords-Européens (MGNE).

Bibliographie sélective :

Apollon, Daniel, Philippe Régnier, et Claire Bélisle. L’édition critique à l’ère du numérique. Socio-économie de la chaîne du livre 9. Paris: l’Harmattan, 2017.

Barbier, Frédéric. Histoire du livre en Occident. Nouvelle éd. Mnémosya. Malakoff: Armand Colin, 2020.

Bartsch, Kurt. Avantgarde und Traditionalismus. Kein Widerspruch in der Postmoderne?, Innsbruck: Studien Verlag, 2000. 

Benhamou, Françoise. Le livre à l’heure numérique : papier, écrans, vers un nouveau vagabondage. Paris: Seuil, 2014.

Bennett, Andy. « Pour une réévaluation du concept de contre-culture ». Traduit par Jedediah Sklower. Volume !. La revue des musiques populaires, no 9 : 1 (15 septembre 2012): 19‑31. https://doi.org/10.4000/volume.2941.

Berg, Hubert van den, éd. A Cultural History of the Avant-Garde in the Nordic Countries : 1900 – 1925. Avant-Garde 28. Amsterdam: Rodopi, 2012.

Brogowski, Leszek. Editer l’art : le livre d’artiste et l’histoire du livre. Essais d’esthétique. Chatou: Éditions de la Transparence, 2010.

Bourseiller, Christophe et Olivier Penot-Lacassagne : Contre-cultures !, Paris : CNRS éditions, 2013.

Bürger, Peter. Theorie der Avantgarde, Göttingen : Wallstein Verlag, 2017 (1. Aufl. 1974, Suhrkamp). 

Chartier, Roger, et Jean Lebrun. Le livre en révolutions : entretiens avec Jean Lebrun. Paris: Textuel, 1997.

Eveno, Patrick. La presse quotidienne nationale : fin de partie ou renouveau? Paris: Vuibert, 2008.

Febvre, Lucien, Henri-Jean Martin, et Frédéric Barbier (postface). L’apparition du livre. Nouv. éd. Bibliothèque de l’Évolution de l’humanité 33. Paris: A. Michel, 1999.

Fischer-Lichte, Erika, Klaus Schwind (Hrsg.). Avantgarde und Postmoderne: Prozesse struktureller und funktioneller Veränderungen, Tübingen: Stauffenburg, 1991. 

Foster, Hal. Le retour du réel. Situation actuelle de l’avant-garde, Bruxelles : La lettre volée, 2005. 

Fouché, Pascal, Daniel Péchoin, et Philippe Schuwer, (dir.). Le livre : dictionnaire terminologique des métiers du livre. Paris : Éditions du Cercle de la librairie, 2016.

Fulacher, Pascal. Six siècles d’art du livre : De l’incunable au livre d’artiste. Paris: Citadelles & Mazenod : Musée des lettres et manuscrits, 2012.

Hecken, Thomas. Gegenkultur und Avantgarde 1950-1970, Tübingen: Narr Francke Attempto Verlag, 2006.

Hjartarson, Benedikt, Andrea Kollnitz, Per Stounbjerg, et Tania Ørum (ed.). A cultural history of the avant-garde in the Nordic countries 1925-1950. Avant-garde critical studies, volume 36. Leiden ; Boston: Brill Rodopi, 2019.

Hjartarson, Benedikt, Tania Ørum, Camilla Skovbjerg Paldam, et Laura Luise Schultz, (ed). A cultural history of the avant-garde in the Nordic countries since 1975. Avant-garde critical studies, volume 41. Leiden ; Boston: Brill, 2022.

Joyeux-Prunel, Béatrice. Naissance de l’art contemporain. 1945-1970. Une histoire mondiale, Paris : CNRS Éditions, 2021.

Mareuge, Agathe, Sandro Zanetti (dir.). The Return of DADA / Die Wiederkehr von DADA / Le Retour de DADA, Dijon : Les presses du Réel, 2022.

Moeglin-Delcroix, Anne. Esthétique du livre d’artiste : 1960-1980 : une introduction à l’art contemporain. Nouv. éd. rev. et Augm. Paris : Mot et le reste : Bibliothèque nationale de France, 2011.

Piault, Fabrice. Le livre : la fin d’un règne. Au vif. Paris: Stock, 1995.

Roberts, John, Revolutionary Time and the Avant-Garde, London / New York, Verso, 2015.

Veivo, Harri. « Le dialogue complexe entre le national et l’international dans la poésie d’avant-garde finlandaise des années 1960 », Études finno-ougriennes [En ligne], 43 | 2011, mis en ligne le 05 mars 2014, consulté le 23 mars 2023. URL : http://journals.openedition.org/efo/148 ; DOI : https://doi.org/10.4000/efo.148

Veivo, Harri. La poésie d’avant-garde en Finlande 1916-1944, Caen : Presses universitaires de Caen, 2022.

Veivo, Harri (dir.). Transferts, appropriations et fonctions de l’avant-garde dans l’Europe intermédiaire et du Nord,. Paris : L’Harmattan, 2012.

Zima, Peter V., Johann Strutz (Hrsg.). Europäische Avantgarde, Frankfurt am Main : Peter Lang, 1987. 

Zima, Peter V.. Moderne / Postmoderne. Gesellschaft, Philosophie, Literatur, Tübingen ; Basel: A. Francke Verlag, 2001 (2. überarbeitete Auflage, 1. Auflage: 1997). 

Ørum, Tania, et Jesper Olsson, éd. A cultural history of the avant-garde in the Nordic countries 1950-1975. Avant-garde critical studies, volume 32. Leiden ; Boston: Brill / Rodopi, 2016.

[1]https://www.unesco.org/fr/legal-affairs/recommendation-concerning-international-standardization-statistics-relating-book-production-and [17.04.2023]

[2] Frédéric Barbier : Histoire du livre en Occident, Malakoff, Armand Colin 2020 [12000], p. 9.

[3]Ibid., p. 7.

[4]Ibid.

[5] Pascal Fulacher : Six siècles d’art du livre. De l’incunable au livre d’artiste, Paris, Citadelles & Mazenod, 2012, p. 245.

[6] Béatrice Joyeux-Prunel : Naissance de l‘art contemporain 1945-1970. Une histoire mondiale, Paris, CNRS Éditions, 2021, p. 9.

[7] Peter Bürger: Theorie der Avantgarde, Göttingen, Wallstein Verlag, 2017 (1. Aufl. 1974, Suhrkamp), p. 167.

[8] Voir par exemple Harri Veivo (dir.) : Transferts, appropriations et fonctions de l’avant-garde dans l’Europe intermédiaire et du Nord,. Paris, L’Harmattan, 2012 ou Tania Ørum, « The Post-War Avant-Garde in the Nordic Countries ». In A Cultural History of the Avant-Garde in the Nordic Countries 1950-1975,Brill, 2016, p.1‑46

[9] Voir par exemple Christophe Bourseiller , Olivier Penot-Lacassagne  : Contre-cultures !, Paris, CNRS  éditions, 2013. Bennett, Andy. « Pour une réévaluation du concept de contre-culture ». Traduit par Jedediah Sklower. Volume ! La revue des musiques populaires, no 9 : 1 (15 septembre 2012): p. 19‑31.

[10] Artiste est compris ici au sens large et inclut les écrivains et les poètes.

AAC : « Seul.e dans la nature ? » Dossier spécial de Nordiques

AAC : « Seul.e dans la nature ? » Dossier spécial de Nordiques

Call for papers : “Alone in Nature?” Nordiques special issue

On a souvent prétendu que les habitants des pays nordiques auraient une relation particulière avec l’environnement naturel, et que la proximité avec les forêts, les lacs, les montagnes et les animaux aurait été considérée parfois comme plus importante que la compagnie des êtres humains, au point de devenir même l’objet d’une quête existentielle ou spirituelle. Ces idées peuvent être associées à une autodéfinition nordique est fondée sur la solitude qui valorise aussi l’autonomie, la résilience et l’autosuffisance, et qui se trouve à la base tout aussi bien de constructions identitaires genrées que de conceptions politiques de la nation. « Le culte nordique de la solitude » renvoie ici à l’observation que la persévérance individuelle, le besoin de disposer d’un espace individuel, et la volonté d’échapper aux pressions de la vie quotidienne convergeant pour se manifester dans une « solitude positive ». Nous constatons une forte connexion entre la proximité avec la nature et l’isolement choisi par l’individu et apprécié par la société, mais nous nous intéressons également aux effets négatifs que ces constructions de valeur peuvent avoir sous forme d’expériences involontaires de solitude par exemple.

Fondé sur ces hypothèses, le dossier « Seul.e dans la nature ? » aborde diverses formes et manifestations de ces rapports à l’environnement naturel et à la société de points de vue diachronique et historique ainsi que synchronique et conceptuel. Le thème peut être étudié à travers la législation et les documents politiques, dans la littérature, le cinéma, la musique ou dans d’autres textes ou discours qui servent à l’autodéfinition dans les cultures nordiques, ainsi que dans l’architecture, l’urbanisme et le « hyttekultur » par exemple. Les structures historiques qui s’inscrivent dans une longue durée dans une région faiblement habitée et dépourvue d’une culture urbaine plus présente ailleurs en Europe ont évidemment exercé un effet sur cette tradition, mais on peut noter également que « le culte de la solitude » entretient une relation avec la modernité et la redécouverte des traditions rurales par les classes moyennes urbanisées. Le rapport à l’environnement naturel semble se réinventer de multiples manières dans la société moderne pour garder sa pertinence dans les pays nordiques aujourd’hui. Des figures classiques de la philosophie environnementale nordique tels que Arne Næss et Pentti Linkola ont exploré des modes d’existence et de pensée qui cherchent un équilibre fragile entre isolement et participation, tout comme le fait à sa manière la chanson à succès « Öppna landskap » d’Ulf Lundell de 1982 qui décrit une articulation complexe entre solitude, société et nature, et qui peut être considérée comme une contribution à la définition de l’identité nordique. Comme ces noms l’indiquent, il nous faut également réfléchir d’une manière critique sur le rôle du genre et de l’ethnicité dans les textes et les pratiques qui construisent la relation double à l’environnement naturel et à la société.

Date limite pour la soumission de propositions d’article (300 mots) : 15 septembre 2023.

Veuillez envoyer les documents sous format word à harri.veivo@unicaen.fr et peter.stadius@helsinki.fi

Information sur l’acceptation : 30 septembre 2023.

Dépôt de la première version de l’article (40 000 signes) : 15 décembre 2023.

Les articles seront soumis à une évaluation en double aveugle.

Nordiques est une revue interdisciplinaire à comité de lecture spécialisée en études nordiques. Publiée deux fois par an, la revue est disponible en accès libre sur (https://journals.openedition.org/nordiques/).

It has often been said that Nordic people have a special relationship to nature, and this closeness to nature has also at times been seen as a more important relationship than that to other fellow citizens, becoming ultimately even a form of an existential or spiritual quest. In addition, this theme can also be related to a specific Nordic self-conception based on solitude that values autonomy, resilience, and self-sufficiency, and sustains gendered identity constructions as well as political conceptions of the nation. What is referred to here as the ‘Nordic cult of loneliness’ is an observation of how individual perseverance, a highly valued need for individual space, and an often-repeated longing to escape from the pressures of everyday life are expressed in terms of a ‘positive solitude’. We see a strong connection between the close relation to nature and socially and individually appreciated loneliness, yet we are also interested in the negative effects these value formations may have for example in unvoluntary experiences of loneliness.

Based on these hypotheses, the special issue of Nordiques on “Alone in Nature?” explores various forms and manifestations of this relationship to nature and society through both diachronic and historical as well as synchronic and conceptual approaches. The topic can be studied through both legislation and policy documents, in literature, film, music, and other Nordic cultural self-defining texts or discourses, as well as in architecture, urban planning and the “hyttekultur” for example. The long-term historical structures acting on a sparsely populated region, with a feeble urban history and culture compared to other European countries, have obviously had an impact on this tradition, yet it can also be seen as having a close connection to modernity and to the rediscovery and reinvention of rural traditions by an urban middle class. This relationship to nature also seems to reinvent itself in many modern ways, maintaining its relevance in today’s Nordic societies. Classic figures of Nordic environmentalism such as Arne Næss and Pentti Linkola for example have explored modes of existence and thinking that seek a fragile balance between reclusion and participation, and Ulf Lundell’s 1982 hit song “Öppna landskap” (Open Landscapes), to name an example from a totally different domain, likewise describes complex articulations of solitude, society, and nature that can be regarded as self-defining for the Nordic identity. As this list of names shows, we also need to critically reflect of on the role of gender and ethnicity in texts and practices that construct the double relation to nature and society.

Deadline for proposals (300 words): September 15, 2023. Please send the proposals in word format to harri.veivo@unicaen.fr and peter.stadius@helsinki.fi.

Notification of acceptance: September 30, 2023.

Submission of the manuscript (40 000 characters): December 15, 2023.

The manuscripts will be submitted to a double-blind peer-review.

Nordiques is a peer-reviewed multidisciplinary journal of Nordic studies published twice a year on free access on OpenEdition Journals (https://journals.openedition.org/nordiques/).

AAC : “Les sociétés nordiques et baltiques à l’épreuve de la pandémie de Covid-19” pour le numéro 43 de la revue Nordiques

AAC : “Les sociétés nordiques et baltiques à l’épreuve de la pandémie de Covid-19” pour le numéro 43 de la revue Nordiques

Appel à contribution “Les sociétés nordiques et baltiques à l’épreuve de la pandémie de Covid-19 ” pour le numéro 43 de la revue Nordiques
Call for papers N° 43, 2022 – Nordic and Baltic societies in the face of the Covid-19 pandemic

https://journals.openedition.org/nordiques/1915 ; https://journals.openedition.org/nordiques/1920

Date limite de soumission de propositions d’article (200 mots environ ainsi qu’une courte présentation de l’auteur) : 15 janvier 2022

A envoyer à l’adresse: katerina.kesa@inalco.fr

Information sur l’acceptation de la proposition: 31 janvier 2022. 

Première version de l’article (max. 40 000 signes) : 2 mai 2022.

Les manuscrits seront soumis à une évaluation en double aveugle. 

AAC :  Les formes nationales du rire

AAC : Les formes nationales du rire

Le Centre des sciences des littératures en langue française (CSLF) de l’université Paris Nanterre organise les 18-20 mai 2022, en collaboration avec les universités de Lausanne et de Namur, un colloque sur “les formes nationales du rire”, à l’époque contemporaine (voir la présentation ci-jointe du projet). Un livre de synthèse est programmé au cours de l’année suivante, dans le prolongement du récent L’Empire du rire, 19e-21e siècle (Matthieu Letourneux et Alain Vaillant dir., CNRS éditions, 2021). Il manque à ce jour des contributions, indispensables, sur la culture comique en Europe du Nord depuis la Seconde Guerre mondiale : pour toute proposition ou toute demande de précision, écrire à Alain Vaillant, université Paris Nanterre, alaingp.vaillant@gmail.com.

Appel à contributions : Écritures autobiographiques dans les littératures des pays nordiques, 1960-2020 (Nordiques n° 42 – printemps 2022)

Appel à contributions : Écritures autobiographiques dans les littératures des pays nordiques, 1960-2020 (Nordiques n° 42 – printemps 2022)

[For English scroll down]

Depuis 2009, la série autobiographique en six volumes et 3500 pages Mon combat (2009-2011, trad. fr. 2012-2020) de l’écrivain norvégien Karl Ove Knausgård est devenu un phénomène majeur sur la scène européenne et mondiale de la littérature contemporaine. Traduit en une vingtaine de langues, objet d’éloges de la part des critiques, l’œuvre témoigne du succès des écritures autobiographiques auprès des auteurs et des lecteurs d’aujourd’hui. Si l’engouement pour le genre s’observe dans plusieurs pays européens, il semble particulièrement important dans les pays nordiques. La Suédoise Susanna Alakoski et ses journaux d’un mois qui abordent d’une manière analytique un sujet politique – la pauvreté dans Oktober i Fattigsverige (Octobre dans la Suède de la pauvreté, 2012) et les dépendances dans April i Anhörigsverige (Avril dans la Suède des parents, 2015) – attestent de la créativité du genre et de sa pertinence critique, tout comme le font les carnets Contre l’art (2009, trad. fr. 2013) et Contre la nature (2011, trad. fr. 2015) du Norvégien Tomas Espedal, l’Album (2002, traf. Fr. 2015) de l’Islandaise Guðrun Eva Mínervadóttir  et, dans un registre plus poétique, le Danois Yahya Hassan avec ses deux recueils éponymes (2013 et 2019). L’exploration des nombreuses facettes du « moi » et de la « vie » est également au cœur de plusieurs projets expérimentaux, comme le 12 du poète finlandais Henriikka Tavi (https://henriikkatavi.wordpress.com/tietoja/in-english-what-is-12/) et le Das Beckwerk de l’artiste multiforme danois Claus Beck-Nielsen, connu aussi sous les noms de clausbeck-nielsen.net, Helge Bille Nielsen, Helge Nielsen et Madame Nielsen.

La richesse artistique de la production actuelle ainsi que les succès critiques et commerciaux des auteurs actifs dans ce domaine demandent à être analysés de plusieurs points de vue capables de mettre en lumière par exemple (la liste ci-dessous n’est pas exhaustive) :

  • les formes et les stratégies narratives dans la littérature autobiographique dans les pays nordiques aujourd’hui ;
  • l’évolution des sous-genres de l’autobiographie (journal, carnet, la confession, etc.) ;
  • la traduction culturelle, conceptuelle et artistique de la notion d’« autofiction » dans la critique et la création nordiques ;
  • la négociation de la frontière politique entre le public et le privé ;
  • l’expansion de l’espace littéraire dans les médias numériques et les réseaux sociaux ;
  • l’évolution de la fonction de l’auteur dans le champ littéraire national et global.

Le phénomène nécessite également une série de contextualisations dans le champ culturel et politique des pays nordiques. Sans remonter aux inscriptions commémoratives des pierres runiques qui constituent peut-être le premier exemple nordique du genre, on peut évoquer le rôle adossé par la littérature de confession dans les débats sur la société dans les années 1960-1970. Les auteurs comme les Suédois Jan Myrdal, fils du célèbre couple d’intellectuels et auteur des Confessions d’un Européen déloyal (1964, trad. fr. 1973), et Åke Hodell, poète concrétiste auteur d’un Självbiografi (Autobiographie, 1967), les Finlandais Pentti Saarikoski, Pekka Kejonen, Märta Tikkanen, dont L’histoire amour du siècle (1978, trad. fr ; 2011) raconte son mariage avec Henrik Tikkanen, auteur lui-même d’une autobiographie confessionnelle sur son alcoolisme, ont tous participé par leurs œuvres et par leur rôle public aux discussions brûlantes de leur temps, inaugurant une période dans l’histoire des écritures autobiographiques nordiques qui continue aujourd’hui.

Date limite pour les propositions d’article (200 mots environ) : le 30 juin 2021. A envoyer à l’adresse harri.veivo@unicaen.fr.

Information sur l’acceptation de la proposition : 31 août 2021.

Première version de l’article (max. 40 000 signes) : le 30 novembre 2021.

Les manuscrits seront soumis à une évaluation en double aveugle.

Pour les consignes de style, voir https://journals.openedition.org/nordiques/343

Call for Papers / Nordiques n° 42 – Spring 2022 : Autobiographical writing in Nordic literature, 1960-2020

Since 2009, Karl Ove Knausgård’s 6-volume and 3500-page autobiographical series My Struggle (2009-2011, transl. 2012-2019) has become a major phenomenon on the European and world scene of contemporary literature. Translated to twenty languages and showered with critical praise, the work speaks to the success of autobiographical writing with today’s authors and readers. If enthusiasm for the genre can be observed in multiple European countries, it seems particularly high in the Nordic ones. The Swede  Susanna Alakoski and her month-long journals that tackle political subjects in an analytic fashion – poverty in Oktober i Fattigsverige (October in the Sweden of Poverty, 2012) and dependency in April i Anhörigsverige (April in the Sweden of Parents, 2015) – attest to the creativity of the genre and to its critical relevance, as do the notebooks Against Art (2009, transl. 2011) and Against Nature (2011, transl. 2015) of the Norwegian Tomas Espedal, Album (2002) of the Icelandic Guðrun Eva Mínervadóttir  and, in a more poetic register, the Dane Yahya Hassan with his two eponymous collections (2013 and 2019). An exploration of the many facets of « me » and of « life » is likewise at the heart of many experimental projects, such as 12 by Finnish poet Henriikka Tavi (https://henriikkatavi.wordpress.com/tietoja/in-english-what-is-12/) and Das Beckwerk by the multiform Danish artist Claus Beck-Nielsen, also known as clausbeck-nielsen.net, Helge Bille Nielsen, Helge Nielsen et Madame Nielsen.

The artistic richness of current literary production  as well as the critical and commercial success of authors active in the field therefore demand to be analysed from multiple viewpoints to highlight for example (the list is not exhaustive) :

  • Narrative forms and strategies in the Nordic autobiographical writing of today ;
  • The evolution of autobiographical subgenres (journal, notebook, confession, etc.) ;
  • Cultural, conceptual and artistic translations of the notion of « autofiction » in Nordic criticism and literary production ;
  • The negotiation of the political boundary between public and private ;
  • The expansion of literary space into digital media and social networks ;
  • The evolution of the author’s function in the national and global literary sphere.

The phenomenon requires likewise a series of contextualisations within the cultural and politcal spheres of the Nordic countries. Without going back to the commemorative inscriptions on runestones which constitute perhaps the first Nordic example of the genre, one can call to mind the role that confessional literature took up in social debates in the 60s and the 70s. Authors such as the Swede Jan Myrdal, son of a famous couple of intellectuals and author of Confessions of a Disloyal European (1964, transl. 1968), and Åke Hodell, concretist poet and author of a Självbiografi (Autobiography, 1967), the Finns Pentti Saarikoski, Pekka Kejonen, and Märta Tikkanen, whose Love of Story of the Century (1978, transl. 1984) relates the story of her marriage with Henrik Tikkanen, himself the author of a confessional autobiography on the subject his alcoholism, all participated through their work and in their public role in heated discussions of the time, ushering in a period in the history of Nordic autobiographical writing that continues to the present day.

Deadline for proposals (c. 200 words) : 30 June 2021. All submissions should be sent to harri.veivo@unicaen.fr.

Information regarding the acceptance of a proposal : 31 August 2021.

First draft of the article (max. 40 000 characters) : 30 November 2021.

The manuscripts will be submitted to a double blind peer review.

For guidelines on style, please see https://journals.openedition.org/nordiques/343

AAC : Doing Things with Old Norse Myth. A Research & Cultural Symposium on Mythological Processes, Reykjavík, 25-27 November 2021

AAC : Doing Things with Old Norse Myth. A Research & Cultural Symposium on Mythological Processes, Reykjavík, 25-27 November 2021

Traditionally, the Aarhus Old Norse Mythology series of conferences is invitation-only, which has contributed to the lively intellectual milieu in the study of pre-Christian Nordic religions. Given the effects of the COVID-19 lockdown on academic conferences, however, we are keen to reinvigorate the field, establish fresh networks, and invite new colleagues to join our discussions. We are therefore holding an open Calling for Contributions for this year’s event.

We invite submissions of interest to contribute to the conference by midnight GMT on 20.06.2021. Contributions should fit into one of the following formats:

Academic Papers:

a 20 minute presentation, followed by 10 minutes’ Q&A. Submissions should concern themselves with one of the following thematic processes in Old Norse Myth:

    • Challenging: Old Norse Myth in Contemporary Scholarship. Cross-analysis of contradictory sources, reconsideration of accepted academic interpretations, applications of novel theories and methods
    • Excavating: Old Norse Myth in Material Culture. The archaeology of ritual, the identification of mythological figures in iconography, the material culture/text relationship
    • Mediating: Old Norse Myth in the Middle Ages. Medieval transmission of mythological texts, pre-modern understandings of pagan mythology
    • Importing & Exporting: Old Norse Myth Beyond Scandinavia. Old Norse myth in Viking diaspora, pre-Christian religion in settlement processes, foreign influence in Old Norse myth, borrowings from Old Norse myth into other religions

Each of our thematic sessions will be ‘anchored’ by a paper from a recognised expert in the field. You can read more about them on our Programme page.

Submissions for an academic paper should include a title and abstract (no more than 300 words) submitted as an email attachment. Your name should not appear in this attachment, to ensure anonymous peer review.

Round Table Contributions:

some areas of research are best discussed in plenum, and we are therefore looking for contributions to the following round table:

    • Teaching: Old Norse Myth in the Modern University (Round Table). Mythology in the modern university, teaching to school pupils, online teaching and Massive Open Online Courses (MOOCs)
    • Modernising: Old Norse Myth in Contemporary Culture (Round Table). Translating from Old Norse to modern languages, presentations of Old Norse myths in different genre and media – e.g. children’s literature, comic books, film, video games

Submissions for a round table contribution should include your name, and a brief explanation (no more than 300 words) of your relevant experience and any issues you would like to discuss.

Posters:

posters are an excellent way of briefly encapsulating a research project, and reaching a new audience. (They also get your name on the programme, which often makes securing funding to attend easier.) We therefore welcome submissions for posters from both students, ECRs, and more established researchers. Posters will be A1 size, and can present either a detailed case study or a wider research project. Some tips on composing an effective research poster can be found here.

Submissions for a poster should include your name, and a brief description (no more than 300 words) of the poster’s content.

How to Submit:

We hope to be able to hold the conference completely in-person in Reykjavík in November, although we are also making preparations to be able to hold our programme partially or fully online should that be necessary. We therefore ask that you only send a submission if you are able to commit to attending in person in the first instance.

Submissions should be emailed to Luke at ljm@hi.is by midnight GMT on 20.06.2021.

Appel à Contribution : Le bonheur nordique

Appel à Contribution : Le bonheur nordique

Informations pratiques

Pour le numéro 41 de la revue Nordiques à paraître, un appel à contribution à été lancé sur le thème “le bonheur nordique”. Les propositions d’article sont à adresser à yohann.aucante[a]ehess.fr avant le 15 mars 2021.

A l’occasion de cet appel, signalons également que la revue est désormais présente sur la plateforme OpenEditions Journals, et que les numéros 36 à 39 y sont librement consultables.

Précisions sur l’appel

Au milieu des années 1930, le journaliste et fondateur de l’Observateur Emile Schreiber publiait un ouvrage de voyage et d’enquête sociale intitulé « Heureux scandinaves ». Il y décrivait les avancées économiques, technologiques ou sociopolitiques des peuples nordiques avec beaucoup d’enthousiasme et d’admiration tout en insinuant que ces gens-là avaient bel et bien trouvé une recette du bonheur.

Sans entrer dans une discussion philosophique ou psychologique sur le contenu de ce dernier, ce dossier thématique de la revue entend étudier les manières dont cette idée de bonheur a été de plus en plus associée aux sociétés, aux cultures nordiques et aux individus qui les composent, dans des déclinaisons très diversifiées mais assez constantes. Ce phénomène semble culminer de nos jours avec l’industrie d’une mesure internationale du bonheur qui, de baromètre en enquêtes d’opinion, avance que les ressortissants de plusieurs de ces pays trustent régulièrement les premières places des classements. Dans le sillage de cette réputation grandissante, s’est mis en place un véritable « business » du bonheur nordique, ou peut-être plus précisément du bien-être, pour prendre une notion proche mais pas tout à fait équivalente. Cela ne va pourtant pas de soi, dans la mesure où d’autres représentations bien plus sceptiques à ce sujet se sont aussi développées, que l’on pense à la présence manifeste d’une forme de désespoir en littérature dont le suédois Stig Dagerman serait certainement un bon représentant, au pessimisme profond et à la noirceur d’un certain cinéma nordique, que l’on pourrait étendre à d’autres formes d’art. Qui n’a pas non plus entendu parler de taux de suicide ou de violences conjugales élevés qui viendraient contrebalancer cette impression diffuse de bonheur, bien que les taux en question soient aujourd’hui parfois plus mesurés qu’en France ?

Ce dossier encourage les contributions venues de disciplines et domaines différents pour tenter de mieux cerner cette vision prégnante et néanmoins ambivalente de bonheur nordique au travers de différentes manifestations, mesures, enquêtes, tout en essayant de comprendre les évolutions temporelles de ce phénomène et de ses perceptions localement, depuis l’étranger, ou dans l’interaction.

ECOLE THEMATIQUE : ECOLOGIES DE LA NORDICITE – 23-26 NOVEMBRE 2020

ECOLE THEMATIQUE : ECOLOGIES DE LA NORDICITE – 23-26 NOVEMBRE 2020

PARIS ET CAEN – APPEL A CANDITATURES

DOCTORANTS ET ETUDIANTS DE NIVEAU M2

Organisée par l’Ecole des hautes études en sciences sociales (Centre d’études sociologiques et politiques Raymond Aron), l’Université du Québec à Montréal (Laboratoire international de recherche sur l’imaginaire du Nord, de l’hiver et de l’Arctique), Université de Caen Normandie (EA 4254 ERLIS, Maison de la Recherche en Sciences Humaines), Université de Strasbourg (UR 1341 Mondes germaniques et nord-européens), Sciences Po à Caen.

Lieux : Campus Condorcet, Aubervilliers, Université de Caen Normandie et Sciences Po Caen

Organisateurs :  Yohann Aucante, Daniel Chartier, Harri Veivo, Thomas Mohnike, Nicolas Escach

L’école thématique a pour objectif de réunir des étudiants de doctorat (ou éventuellement master 2) et des enseignants-chercheurs intéressés à l’étude des régions nordiques au sens large (Scandinavie et baltique, Groenland, Nord circumpolaire, régions arctiques, éventuellement Nord de la Russie) ainsi que par les problématiques de l’écologie envisagée dans toutes les disciplines de sciences humaines et sociales, de la culture et de la littérature.  Cet événement est l’occasion d’une immersion de plusieurs jours pour échanger sur ces sujets, présenter des recherches en cours ou en projet et faire émerger des possibilités de collaboration.

Descriptif, programme prévisionnel et modalités de candidatures en pièce jointe (date limite d’envoi des candidatures le 17 octobre à 12h)

Thème : Overlay par Kaira.