Catégorie : Publications

Parution & lancement : Un Archevêque venu du froid : essais sur Olaus Magnus (1490-1557) d’Elena Balzamo

Parution & lancement : Un Archevêque venu du froid : essais sur Olaus Magnus (1490-1557) d’Elena Balzamo

L’ouvrage Un Archevêque venu du froid : essais sur Olaus Magnus (1490-1557) d’Elena Balzamo, publié avec le soutien du Fonds Descartes, vient de paraître aux éditions de l’Harmattan.

Le lancement aura lieu lors d’une rencontre-dédicace le mardi 18 juin 2019 à 18h15 à la Bibliothèque nordique, 6 Rue Valette, 75005 PARIS.

Olaus Magnus (1490-1557), le dernier archevêque catholique de Suède, dut quitter son pays au milieu des années 1520 à cause de la Réforme. Durant son long exil, en Pologne et en Italie, il composa deux documents qui façonnèrent la perception de l’Europe du Nord chez ses contemporains : une carte (Carta marina, 1539) et un livre (Histoire des peuples du Nord, 1555), véritable bestseller de l’époque.

Les huit essais réunis dans ce volume visent à mettre en lumière différents aspects de son oeuvre, afin de dresser un « portrait-robot » de ce grand savant du début des Temps modernes, dont aucun portrait ne nous est parvenu.

Elena Balzamo, spécialiste des littératures et civilisations scandinaves, essayiste et traductrice, est l’auteur de plusieurs ouvrages consacrés aux pays nordiques, ainsi que de traductions des classiques du 19e en France (Olaus Magnus. Carta marina 1539, 2005), en Allemagne (Olaus Magnus. Die Wunder des Nordens, en collaboration avec R. Kaiser, 2006) et en Suède (Den osynlige ärkebiskopen. Essäer om Olaus Magnus, 2015).

ISBN : 978-2-343-16672-8 4 avril 2019 • 278 pages

DESHIMA n° 12/2018 : Le(s) Nord de Xavier Marmier

DESHIMA n° 12/2018 : Le(s) Nord de Xavier Marmier

Édité par Cyrille François, Gaëlle Reneteaud

http://pus.unistra.fr/fr/livre/?GCOI=28682100537120

Homme de lettres et voyageur, Xavier Marmier (1808-1892) a joué un rôle d’intermédiaire entre la France et les aires culturelles septentrionales. Ses nombreux articles et ouvrages ont contribué à mieux faire connaître la géographie, l’histoire et la culture des pays du Nord, en France ainsi que dans d’autres pays où étaient traduites ses études. Nombre de chercheurs se réfèrent encore aujourd’hui à ses travaux.

Ce numéro de Deshima interroge l’image du Nord donnée par Marmier dans ses récits de voyage, ses traductions, ses critiques littéraires, ainsi que ses romans, et les confronte à ce que l’on sait aujourd’hui du Nord du XIXe siècle.

Le(s) Nord de Xavier Marmier
Sylvain Briens – Avant-propos. Mise en perspective boréaliste du travail de Xavier Marmier ;
Cyrille François et Gaëlle Reneteaud – Introduction ;
Capucine Echiffre – Xavier Marmier ethnographe et traducteur. De la conception du Nord germanique aux traductions de lieder ;
Margot Damiens – Le concept de « Nord » chez Xavier Marmier et ses prédécesseurs allemands ;
Alain Montandon – Xavier Marmier et E. T. A. Hoffmann ;
Alain Guyot – Xavier Marmier et son impossible paysage du Nord ;
Gaëlle Reneteaud – Le paradoxe de la lumière du Nord dans l’œuvre de Xavier Marmier ;
Marie Mossé – Le cratère et la fleur : l’Islande poète de Xavier Marmier ;
Cyrille François – Études historiques et tourisme littéraire. La littérature des pays nordiques par Xavier Marmier ;
Maria Walecka-Garbalinska – Xavier Marmier romancier du Nord : un aperçu ;
Alessandra Orlandini Carcreff – La Finlande de Xavier Marmier ;
Clément Gautier – Sur les traces de Xavier Marmier. Écrire la Scandinavie au tournant du XXe siècle.

Savants mélanges
Tanguy Le Roux – L’apparition de l’École du Nord. L’émergence des artistes scandinaves dans la critique d’art française dans les années 1880 ;
Alexandre Simon-Ekeland – Les « pays du Nord » européens dans la géographie imaginée des journalistes du Petit Parisien, 1876-1914 ;
Anders Löjdström – « I need a hero » L’auteur dans son texte. Une lecture de Byron de Sigrid Combüchen

INITIATION A L’ÉTUDE DE LA LANGUE DES VIKINGS – Edition entièrement revue, corrigée et augmentée

INITIATION A L’ÉTUDE DE LA LANGUE DES VIKINGS – Edition entièrement revue, corrigée et augmentée

Cet ouvrage expose le fonctionnement du vieux norrois, très grande langue classique, hélas,injustement méconnue de la plupart de nos compatriotes. Cette langue est l’outil qui, dans le dernier tiers du Moyen Âge, a servi la composition de ces chefs-d’œuvre de la littérature européenne que sont les célébrissimes « sagas » ainsi que les « eddas », d’égale réputation, grâce auxquelles nous est connu l’univers intérieur des anciens Germains.

ux norrois, très grande langue classique, hélas,injustement méconnue de la plupart de nos compatriotes. Cette langue est l’outil qui, dans le dernier tiers du Moyen Âge, a servi la composition de ces chefs-d’œuvre de la littérature européenne que sont les célébrissimes « sagas » ainsi que les « eddas », d’égale réputation, grâce auxquelles nous est connu l’univers intérieur des anciens Germains.

L’immense majorité de cette très grande littérature a été rédigée aux XIIIe et XIVe siècles en Islande, qui avait été colonisée vers la fin du IXe à partir de la Norvège et des régions des îles Britanniques alors sous domination scandinave (viking). Mais les autres variantes, continentales, du vieux norrois (vieux danois, vieux suédois, vieux gutnique) sont également considérées dans nos pages.

Au cours des siècles, le norrois est graduellement devenu le norvégien, le suédois et le danois d’aujourd’hui. L’islandais, quant à lui, est resté fidèle à ses origines médiévales et n’a évolué que très superficiellement. L’apprentissage du norrois classique débouche par conséquent sur une compréhension en profondeur de l’idiome toujours en usage de nos jours sur « l’île de glace et de feu ». C’est précisément ce qui, à l’inverse, permet aux Islandais du XXIe siècle de lire dans le texte leur littérature ancienne avec une aisance et un naturel dont nous ne pouvons que rêver à propos de notre Chanson de Roland…

De tout cela, ainsi que de l’aspect matériel des manuscrits (paléographie), il est question dans nos pages et nous convions le lecteur à s’embarquer pour un passionnant voyage linguistique et culturel au terme duquel il serait bien surprenant qu’il ne cherche à continuer par lui-même son exploration d’un univers physique et mental aussi fascinant.

Christophe Bord, maître de conférences (études anglaises & scandinaves) à l’université de Toulouse-II (Le Mirail), est docteur en études scandinaves de l’université de Paris IV-Sorbonne. Il a suivi des études d’allemand, d’anglais et de scandinave en France (Bordeaux, Paris) et à l’étranger (Allemagne, Royaume-Uni, Suède). Ancien élève de l’Institut suédois de Stockholm, il a enseigné à l’Université en Grande-Bretagne et en Autriche avant de rejoindre son poste actuel à Toulouse. Il est l’auteur d’ouvrages et d’articles dans le domaine de la linguistique nordique, diachronique et synchronique.

Les pays baltes : Découverte au fil du “Dictionnaire insolite”

Les pays baltes : Découverte au fil du “Dictionnaire insolite”

Les pays baltes : Découverte au fil du Dictionnaire insolite

Lecture-débat avec Marielle Vitureau.

A l’occasion de la publication de son Dictionnaire insolite des pays baltes, paru aux éditions Cosmopole, Marielle Vitureau, journaliste, nous invite à (re)découvrir l’Estonie, la Lituanie et la Lettonie.

Mercredi 24 octobre 2018 de 18h à 20h à la Bibliothèque nordique.
Alfred Nobel par Jean-François Battail

Alfred Nobel par Jean-François Battail

Nous avons le plaisir de vous annoncer la parution de l’ouvrage : Alfred Nobel, inconnu célèbre. Regards sur sa vie, son œuvre et sa postérité de Jean-François Battail, professeur émérite de langues, littératures et civilisation scandinave à Sorbonne Université.

Présentation :

Le nom de Nobel est célèbre dans le monde entier, mais l’homme demeure méconnu. Discret de son vivant, fuyant les feux de la rampe et les mondanités, il a été éclipsé après sa mort par l’éclat médiatique des prix qu’il a institués. Pourtant, sa riche personnalité mérite l’attention. Par ses inventions et ses réalisations industrielles, ce francophile passionné a contribué plus que quiconque à remodeler la planète tout en rêvant d’être écrivain.

Cet ouvrage évoque les différentes facettes des activités d’Alfred Nobel, non seulement celles qui ont assuré sa fortune, mais aussi celles plus intimes d’un humaniste convaincu et d’un pacifiste engagé – un paradoxe parmi d’autres, puisqu’il s’est largement illustré dans la technologie des armes.

Après quoi se pose la question des prix qui portent son nom. Pourquoi cet homme ayant tendance à fuir la compagnie de ses semblables a-t-il voulu mettre sa fortune au service de l’humanité ? Comment l’institution des prix Nobel s’est-elle mise en place malgré de multiples obstacles ? Et de quelle manière les volontés du défunt ont-elles été interprétées par les différents comités Nobel pendant plus d’un siècle ?

Plus d’information : Table des matières

Battail, Jean-François, Alfred Nobel, inconnu célèbre, Sorbonne essais (coll.), Presses Sorbonne Université, 2018, 238 p.

Parution du numéro 35 de la revue Nordiques : Tove Jansson et Pratiques linguistiques dans le Norden

Parution du numéro 35 de la revue Nordiques : Tove Jansson et Pratiques linguistiques dans le Norden

S’attachant à faire connaître le Septentrion culturel dans sa diversité, Nordiques présente cette fois deux dossiers qui relèvent de deux domaines différents et ne manqueront pas d’étonner certains.
Le premier, consacré à Tove Jansson, nous révèle que l’auteure des Moumines était aussi une artiste complète qui a profondément marqué son époque.
Quant au deuxième, ressortissant à la sociolinguistique, il nous apprend que l’unité linguistique du Norden, si souvent évoquée, n’est pas aussi réelle qu’on pourrait le croire.

Au sommaire du n° 35 (printemps 2018)

Dossier n° 1
Tove Jansson : Par delà les genres
coordonné par Annelie Jarl Ireman et Harri Veivo

Agneta Rehal Johansson
La famille Moumine analysée par l’auteur elle-même : les traces laissées dans la suite Moumine
Harri Veivo
Figurations de l’art et de l’artiste dans la prose pour adultes de Tove Jansson
Kuisma Korhonen
Tove Jansson et la philosophie de l’eau
Sirke Happonen
The dancing Moominvalley – A Choregraphic View on Tove Jansson’s Illustrations and Texts

Dossier n° 2
Pratiques linguistiques dans le Norden du XXIe siècle : 
Quels enjeux sociaux ?
coordonné par Sarah Harchaoui et Annelie Jarl Ireman
Karl Gadelii
Écologie des langues au Norden
Åshild Søfteland
Nordisk dialektkorpus – Introduction aux recherches sur les parlers dans le Norden
Karine Stjernholm
Oslo : une ville, deux dialectes ?
Jaana Kolu
Translanguaging Practices in Bilingual Adolescents’ Conversations in Haparanda, Stockholm and Helsinki

VARIA
Entretien avec Christian Sebire, fondateur du parc historique Ornavik

1_PDFsam_Présentation de Nordiques n°35

Evénement – parution : les œuvres de Kierkegaard entrent dans la Bibliothèque de la Pléïade

Evénement – parution : les œuvres de Kierkegaard entrent dans la Bibliothèque de la Pléïade

Ne manquez pas la soirée de lancement le lundi 11 juin 2018 à 19h à la Maison du Danemark!

Kierkegaard, Œuvres. Textes traduits, présentés et annotés par Régis Boyer, avec la collaboration de Michel Forget.
Paris : Gallimard, 2018. “Bibliothèque de la Pléiade”, n° 631 et 632.

Programme complet sur : www.maisondudanemark.dk

” Philosophe peu soucieux de se reconnaître tel, Kierkegaard partage avec quelques autres géants, avec Nietzsche par exemple, le privilège, si c’en est un, de trouver de nombreux lecteurs parmi les non philosophes. La question, ici, n’est pas de se demander s’il faut voir en lui un antiphilosophe, comme le voulait Sartre. Ni de rappeler, même si c’est vrai, et la présente édition ne néglige pas tout à fait cet aspect de son œuvre, qu’il fut aussi ou surtout un penseur religieux. Il s’agit plutôt de souligner ce qui saute aux yeux quand on ouvre ses livres : les ouvrages philosophiques de Kierkegaard ne sont pas écrits comme le sont habituellement les traités de philosophie. Généralement dissimulé sous des pseudonymes qui brouillent les cartes, leur auteur est un digter. Le danois digt renvoie à la fantaisie, à l’imagination, à la rêverie, à la fiction même. Digter est souvent traduit par «poète». Et de fait les «Diapsalmata» (dans Ou bien… ou bien) ou l’éloge d’Abraham (dans Crainte et tremblement) sont de véritables poèmes en prose, tandis que d’autres textes («Journal du séducteur», «Coupable… non coupable») pourraient passer pour des chapitres de romans, que certaines pages, telle l’histoire de ce roi amoureux d’une jeune fille dans les Miettes philosophiques, semblent relever du conte, et que d’autres encore, par exemple la marche d’Abraham et d’Isaac dans Crainte et tremblement, ont une structure dramatique.
Écrivain à coup sûr. Philosophe pourtant, «mais d’une philosophie qui veut être philosophie en étant non-philosophie» (Merleau-Ponty)”

La suite de ce texte de présentation est à lire sur le site des éditions Gallimard à l’adresse suivante : http://www.gallimard.fr/Catalogue/GALLIMARD/Bibliotheque-de-la-Pleiade/OEuvres-I-II3

 

Parution du numéro 34 de la revue Nordiques : La mer Baltique comme zone-frontière

Parution du numéro 34 de la revue Nordiques : La mer Baltique comme zone-frontière

Parution du numéro 34 de la revue Nordiques

” La mer Baltique comme zone-frontière : perspectives environnementales, géopolitiques, culturelles “

Vue de France, la mer Baltique peut apparaître comme une frontière et même un front séparant l’Europe d’un Ailleurs nordique et russe. Mais pour celles et ceux qui veulent y regarder de plus près, la zone baltique est aussi un espace marqué par des échanges constants, construit par des réseaux et déterminé par des forces complémentaires ou contradictoires. À l’observer suffisamment longtemps, la frontière se transforme en un carrefour où des relations se nouent à différents niveaux, et où différentes forces influencent les relations, des représentations croisées à l’économie, du politique au culturel. Le dossier de ce numéro revient sur certains aspects de cette zone baltique, carrefour périphérique de l’Europe

 

Au sommaire du n° 34 (automne 2017) La mer Baltique comme zone frontière :
Perspectives environnementales, géopolitiques, culturelles ?
Dossier coordonné par Louis Clerc.
Philippe Blanc : La Baltique orientale, périphérie stratégique de la sphère britannique de la guerre de Crimée à la première guerre mondiale, entre confrontation et coopération.
Maurice Carrez : « Notre vie semble aller vers un avenir incertain… » : la frontière orientale, une obsession finlandaise (1917-1922)
Teva Meyer : La Suède et la coopération énergétique baltique : discours partisans et représentations concurrentes.
Arnaud Serry : Quelle homogénéité baltique au regard des dynamiques maritimes et portuaires ?
Jean-Christophe Romer : Les États baltes vus de Moscou.
VARIA
Nicolas Badalassi : La France et la neutralité finlandaise au temps de la guerre froide.
Marie-Pierre Richard : L’immigration récente et l’État providence suédois.
Lectures : Nécrologie de Régis Boyer par Jean Renaud

http://revue-nordiques.com/fr/57-n34-la-mer-baltique-comme-zone-frontiere

DESHIMA n° 11/2017: Désir, érotisme et cultures corporelles en Europe du Nord

DESHIMA n° 11/2017: Désir, érotisme et cultures corporelles en Europe du Nord

Édité par Thomas Mohnike

Avec ce numéro 11 consacré aux représentations du corps, la revue Deshima poursuit son exploration des cultures à l’œuvre en Europe du Nord. La liberté sexuelle, le corps étroitement lié à la nature, les femmes fortes et indépendantes aussi bien dans les relations de couple que dans la société en général, le sauna où l’on expose sa nudité, l’hypermasculinité du Viking, ou bien la promotion de la diversité des orientations sexuelles et des genres, un purisme protestant qui nie tout désir et plaisir corporel sont autant de mythèmes parfois contradictoires qui participent à la construction de ces narrations du Nord vu comme un monde culturel à part.
Les auteurs, spécialistes des littératures et des civilisations de cette aire géographique, déconstruisent un certain nombre de mythes qui, d’hier à aujourd’hui, ont contribué à figer des images de l’érotisme, des pratiques corporelles, des manières de figurer les corps considérées comme propres à cette partie de l’Europe.

Désir, érotisme et cultures corporelles en Europe du Nord
Thomas Mohnike – Avant-propos ;
Roger Marmus – Dans le meilleur des mondes érotiques. La sexologie comme préalable à l’érotisme littéraire chez Katerina Janouch ;
Alessandra Ballotti – (H)éros : les effets de l’érotisme sur les héroïnes en formation ;
Roberto Dagnino – Un corps pour la nation. Pour une première exploration des multiples représentations de la Vierge néerlandaise ;
Annika Christensen – Metamorphosis, Beauty and the Monstrous. The Female Body in Faroese Folklore ;
Pierre Salvadori – La Scandinavie, terre d’élection divine à la Renaissance. La sacralisation de l’espace nordique au miroir des corps, c. 1430-c. 1560 ;
Joanna Ofleidi – Représentations du corps et animalisation de l’Autre. Voyage des pays septentrionaux de Pierre-Martin de La Martinière ;
Alessandra Orlandini Carcreff – La description du sauna dans les relations des voyageurs. Mythes, fantasmes et expériences en Laponie et en Finlande.

Savants mélanges
Christian Bank Pedersen – Les petits ravins de l’histoire. Autour de Knut Hamsun, Faim (1890) et Sur les sentiers où l’herbe repousse (1949).

Arts et Lettres
Per Wästberg – Seul à Paris ;
Frank Vande Veire – Extrait du roman Bloeiende Agatha ;
Benno Barnard – Poèmes.

http://pus.unistra.fr/fr/livre/?GCOI=28682100208350

Les voix des contes : Stratégies narratives et projets discursifs des contes de Perrault, Grimm et Andersen

Les voix des contes : Stratégies narratives et projets discursifs des contes de Perrault, Grimm et Andersen

Cyrille François, Les voix des contes : Stratégies narratives et projets discursifs des contes de Perrault, Grimm et Andersen, Presses Universitaires Blaise Pacal, 2017
http://pubp.univ-bpclermont.fr/public/Fiche_produit.php?titre=Les%20Voix%20des%20contes

Les contes de Perrault, des frères Grimm, et d’Andersen sont parmi les plus connus du genre, mais leur rapprochement masque parfois le fait qu’ils n’ont pas été écrits à la même époque, ni dans la même culture, et qu’ils comportent de nombreuses différences.
Avec une double approche linguistique et comparatiste, l’ouvrage propose un nouveau regard sur ces textes et s’attache à montrer que les auteurs construisent des manières de raconter particulières, des stratégies narratives qui doivent être mises en relation avec un « projet discursif ».
L’analyse des différences entre Perrault, les Grimm et Andersen permet en outre de construire une poétique du genre : le conte apparaît comme un enchevêtrement de voix où un conteur relate une histoire déjà racontée auparavant, comme s’il rapportait la voix d’un autre conteur, s’inscrivant ainsi dans une tradition où l’on parle toujours à la suite de quelqu’un.

Cyrille François est maître d’enseignement et de recherche à l’Université de Lausanne. Ses recherches, combinant linguistique et littérature comparée, portent sur les contes, ainsi que sur des questions de traduction et d’adaptation de textes littéraires.

Thème : Overlay par Kaira.