L’ouvrage Scandinavie, un voyage magnétique d’Alessandra Ballotti et Frédérique Toudoire-Surlapierre est sélectionné pour le Prix Drouot du livre d’art 2024.
La remise du prix, la présentation et une séance de dédicace du livre Scandinavie, un voyage magnétique par Alessandra Ballotti et Frédérique Toudoire-Surlapierre aura lieu à la 8e Librairie Ephémère de Drouot qui se déroulera jeudi 7 mars 2024 de 18h à 21h Salle 9 à l’Hôtel Drouot de Paris consacrée au livre d’art.
Histoire, identité et nation dans la Geste des Danois / History, Identity and Nation in the History of the Danes
Comité d’organisation / Organizing committee : Christian Bank Pedersen (Caen), Simon Lebouteiller (Caen), Ingvil Brügger Budal (Bergen), Caroline Olsson (Lyon), François Émion (Paris), Frédérique Harry (Paris), Jules Piet (Strasbourg), Peter Andersen (Strasbourg) Laboratoires partenaires / Partnerships : EA 4254 (ERLIS, Caen), EA 1853 (LCE, Lyon 2), UR 3556 (REIGENN, Paris), UR 3400 (ARCHE, Strasbourg), HVL (Høgskulen, Bergen) Lieu / Place : Auditorium du Château de Caen / Auditorium of the Caen Castle Dates / Dates : 23-24/06/2023 Conférencier principal / Keynote speaker : Mia Münster-Swendsen, Professeur, Université de Roskilde / Professor, Roskilde University : “(Re)constructing the Past – Saxo and Contemporary European Historiographies” Date-limite pour les propositions de communication / Deadline for paper proposals : 31/12/2022 Envoi / Submission : christian-bank.pedersen@unicaen.fr + simon.lebouteiller@unicaen.fr
Appel à communications Dans la plupart des pays européens, la constitution de l’identité nationale est un phénomène dont l’on situe traditionnellement la naissance entre les XVIIIe et XIXe siècles. Il en est de même pour le Danemark où la perte de la Norvège en 1814 et la défaite de 1864 face à la Prusse et son alliée l’Autriche revêtent une importance toute particulière. Les prémisses de ce phénomène sont toutefois perceptibles dès le Moyen Âge, la Geste des Danois occupant à ce titre une place primordiale. Commencée vers 1180 sous l’impulsion de l’archevêque Absalon et achevée autour de 1210, son auteur, Saxo Grammaticus, propose ici une histoire monumentale des souverains danois sur plus de 2000 ans. Après une préface incluant une description géographique du Nord, Saxo consacre une première partie de son œuvre aux rois mythiques du Danemark en faisant débuter son récit avec l’ascension au trône de Dan, le fondateur éponyme de la nation danoise. Puis, dans un second temps, il aborde les règnes successifs des souverains historiques, de Harald à la Dent Bleue (v. 958-v. 985), que l’historiographie traditionnelle présente comme l’unificateur et l’évangélisateur du Danemark, à Valdemar le Grand (1157-1182). Si cette immense fresque latine connaît une diffusion limitée au Moyen Âge, elle bénéficie d’un important regain d’intérêt dès le début de l’époque moderne. Le Danemark se dote ainsi d’un glorieux passé et, à certains égards, la Geste des Danois apparaît comme un texte fondateur à l’image de l’Iliade en Grèce, de l’Énéide en Italie, de la Chanson de Roland en France et de la Chanson des Nibelungen en Allemagne. Avec l’édition princeps de 1514, la Geste des Danois devient une référence incontournable pour l’historiographie danoise jusqu’au Siècle des Lumières, tandis qu’elle suscite davantage une lecture hostile du côté suédois. Mais si les historiens actuels se montrent plus prudents à l’égard de la véracité de ce récit, la Geste des Danois reste aujourd’hui une source centrale pour étudier le Danemark médiéval et est à ce titre perçue comme le grand classique du Moyen Âge danois. Elle demeure toutefois une œuvre relativement méconnue à l’étranger, même si elle a servi de matrice à plusieurs réécritures célèbres, en premier lieu les légendes de Guillaume Tell en Suisse et de Hamlet en Angleterre. Le colloque entend mettre en lumière la constitution d’une identité nationale danoise en se focalisant notamment, mais non exclusivement, sur Saxo et son œuvre. Les contributions pourront porter sur l’archéologie et les textes antérieurs à la Geste des Danois, par exemple pour confronter le récit de Saxo à la réalité historique, sur la réception médiévale de la Geste des Danois avant l’édition de 1514, sur la période durant laquelle cette œuvre est considérée comme une « Bible » nationale, surtout à l’occasion des conflits avec la Suède, sur la naissance de l’historiographie danoise moderne et le changement de paradigme, au profit notamment de la préhistoire, de l’archéologie et du récit viking, sans pour autant négliger la réception contemporaine de Saxo, entre autres à travers les nombreuses traductions. Les interventions pourront être présentées en français ou en anglais. Les propositions de communication d’environ 300 mots sont attendues au plus tard pour le 31 décembre 2022 avec une courte biographie. Elles seront à retourner aux adresses suivantes : christian-bank.pedersen@unicaen.fr et simon.lebouteiller@unicaen.fr
Call for papers In most European countries, the formation of national identity is a phenomenon whose birth is traditionally situated between the 18th and 19th centuries. This is also the case for Denmark where the loss of Norway in 1814 and the 1864 defeat to Prussia and its Austrian ally are of particular importance. The premises of this phenomenon are however already perceptible in the Middle Ages, the Gesta Danorum (The History of the Danes), occupying a primordial place in this respect. Begun around 1180 at the instigation of Archbishop Absalon and completed around 1210, its author, Saxo Grammaticus, offers in his work a monumental history of Danish sovereigns over more than 2000 years. After a preface including a geographical description of the North, Saxo devotes the first part of his work to the mythical kings of Denmark, starting his story with the ascension to the throne of Dan, the eponymous founder of the Danish nation. Then, in a second section, he approaches the successive reigns of historical sovereigns, from Harald Bluetooth (c. 958-c. 985), considered by traditional historiography as the unifier and evangelizer of Denmark, to Valdemar the Great (1157- 1182). This immense Latin fresco, which attained only a limited circulation in the Middle Ages, benefits from a major revival of interest from the beginning of the modern era. Denmark thus acquires a glorious past and, in certain respects, the Gesta Danorum appears as a founding text like the Iliad in Greece, the Aeneid in Italy, Roland’s Song in France and the Song of the Nibelungs in Germany. With the first edition of 1514, the Gesta Danorum became an essential reference for Danish historiography until the Age of Enlightenment, while it provoked a more hostile reading on the Swedish side. If current historians are more cautious about the veracity of this account, the Gesta Danorum remains today a central source for studying medieval Denmark and is therefore perceived as the great classic of the Danish Middle Ages. However, it is still a relatively unknown work abroad, even if it served as a source of inspiration for several famous rewritings, such as the legends of William Tell in Switzerland and Hamlet in England. The symposium intends to study the constitution of a Danish national identity by focusing on Saxo and his work, albeit not exclusively. Contributions may relate to archeology and texts prior to the Gesta Danorum – for example to compare Saxo’s account with historical reality –, to the medieval reception of the Gesta Danorum before the 1514 edition, or to the period during which this work is considered as a national “Bible”, especially during the conflicts with Sweden. Contributions may also give thought to the birth of modern Danish historiography and the change of paradigm, in particular for the benefit of prehistory, archeology and the Viking story, or examine the contemporary reception of Saxo, for instance through the many translations. The papers will be in French or in English. Paper proposals (approximately 300 words) must be sent by the 31st of December 2022 with a short biographical note. They will be sent to the following e-mail addresses: christian-bank.pedersen@unicaen.fr et simon.lebouteiller@unicaen.fr
With the exception of English and its varieties, all Present-Day Germanic languages display some kind of verb-second (V2) rule, according to which the finite verbal form has to be put in the second position of the clause, at least in declarative utterances and wh-questions. But the exact contours of the V2 rule vary strongly from one language to the other. For instance, in some languages, the selection of the pre-finite constituent is totally blind to whether it is the subject argument or not (e.g. High German), whereas others make a significant difference (e.g. Icelandic). But above all, the “bottleneck” (originally a theory-internal label, going back to Haegeman 1996) demanding that one and only one constituent be placed before the finite verb is not equally respected in all Germanic varieties. Previous cross-Germanic insights into these V3 phenomena can be found, among others, in Freywald et al. (2015), Walkden (2017), Alexiadou & Lohndal (2018), or in some of the studies collected in Meklemborg & Wolfe (2021).
The present conference is concerned with all kinds of violations of this “bottleneck” in any variety of Germanic, present and past (including former V2 stages of English). We warmly encourage cross-Germanic comparison, studies from a historical perspective, sociolinguistic analyses, and investigations centred on language contact including code-switching. V3 has been extensively mentioned in syntactic descriptions of urban vernaculars, and comparison with other varieties may prove fruitful.
The conference is open to contributions from all theoretical frameworks. We also welcome contrastive proposals comparing Germanic and non-Germanic V2 languages, such as Medieval Romance languages or subsisting V2 varieties in Romance; Estonian; or any other language, regardless of their family and location.
Proposals for contributions (3000 signs max., excluding references) should be sent to:
conference.V2V3 [AT] protonmail.com
before October 15th, 2022
The working language of the conference will be English.
Sophie Bønding, Lone Kølle Martinsen & Pierre-Brice Stahl (eds.):
Mythology and Nation Building:N.F.S. Grundtvig and His European Contemporaries
Aarhus: Aarhus University Press 2021
To celebrate the publication of our new book Mythology and Nation Building: N.F.S. Grundtvig and His European Contemporaries, The Grundtvig Study Center at Aarhus University is hosting an online book launch event on 28 June 2021, 14:00-16:00. We hope to see a lot of nineteenth-century enthusiasts. All are welcome, and no registration is needed.
Programme:
Welcome: Lone Kølle Martinsen, The Grundtvig Study Center, Aarhus University.
Presentation of the book: Pierre-Brice Stahl, Sorbonne University.
Presentations of selected chapters (10-15 minutes each):
Joep Leerssen, University of Amsterdam:
Intuiting Archetypes: Did Europe’s Romantics Believe in their Myths?
Katrine Frøkjær Baunvig, The Grundtvig Study Center, Aarhus University:
Fictional Realities of Modernity: The Fantastic Life of Demi-Goddess Dana in the Emerging Nation-State of Denmark.
Sophie Bønding, The Grundtvig Study Center, Aarhus University:
Founding the Community on Old Norse Myth: N.F.S. Grundtvig’s Attempt at Remythologising the Danish Community.
Simon Halink, Leiden University:
Deeply Rooted in the Fatherland: Germanic Mythology and National Culture(s) in the Netherlands.
Questions and discussion.
Goodbye and farewell!
For further information, contact Lone Kølle Martinsen koelle@cas.au.dk
Le Centre des sciences des littératures en langue française (CSLF) de l’université Paris Nanterre organise les 18-20 mai 2022, en collaboration avec les universités de Lausanne et de Namur, un colloque sur “les formes nationales du rire”, à l’époque contemporaine (voir la présentation ci-jointe du projet). Un livre de synthèse est programmé au cours de l’année suivante, dans le prolongement du récent L’Empire du rire, 19e-21e siècle (Matthieu Letourneux et Alain Vaillant dir., CNRS éditions, 2021). Il manque à ce jour des contributions, indispensables, sur la culture comique en Europe du Nord depuis la Seconde Guerre mondiale : pour toute proposition ou toute demande de précision, écrire à Alain Vaillant, université Paris Nanterre, alaingp.vaillant@gmail.com.
Le IVe Congrès de l’Association pour les Études Nordiques sera organisé à Paris les 18, 19 et 20 novembre 2021 par l’Inalco en partenariat avec la Sorbonne Université, l’EHESS, la Bibliothèque Sainte-Geneviève avec son département de la Bibliothèque nordique, la BULAC et la Bibliothèque nationale de France ainsi que les unités de recherche CESPRA, CREE, REIGENN et SEDYL.
Cet événement s’inscrira dans le prolongement des précédentes éditions du congrès de l’APEN qui a vocation de promouvoir les études nordiques francophones et de réunir des chercheurs et des doctorants qui travaillent dans des disciplines diverses (anthropologie, arts visuels, cinématographie, économie, géographie, histoire, littérature, linguistique, sociologie, science politique, traductologie, etc.) tout en partageant un intérêt pour la sphère du Nord de l’Europe, avec, cette année, une ouverture vers les pays baltes.
L’objectif du congrès 2021 sera d’interroger la notion de Nord et de réfléchir à son contenu et à ses limites, en l’étudiant sous différents prismes et en accordant une attention particulière aux échanges, aux circulations et aux imaginaires, tant présents que passés, dans l’espace qui va de l’Islande jusqu’à la Baltique orientale.
Dans cette perspective, des questions se posent : Qu’est-ce qui unit ou unissait cet espace nordique auquel appartiennent les rives orientales de la Baltique ? Qu’est-ce qui le divise ou divisait ? Qu’est-ce qui transcende les divisions dans cet espace ou ses sous-espaces ?
Nous sollicitons des propositions de communication qui, sans s’y limiter, pourront s’inspirer des thèmes suivants :
Les frontières dans l’espace nordique-baltique : Quelles sont et ont été les frontières de cet espace et internes à cet espace (naturelles, politiques, fantômes, artistiques, culturelles, linguistiques, etc.) ? Comment se manifestent-elles et comment sont-elles matérialisées ? Comment sont-elles renforcées (notamment les frontières politiques en temps de coronavirus ou au moment de la crise des migrants) ? Comment sont-elles vécues, franchies (par les personnes, les idées, les savoir-faire), déconstruites (régionalisation, coopération) ou contournées ?
Le terme « Nord » dans les langues parlées dans l’espace nordique-baltique : Quelle est l’origine de ce terme ? Quelle place occupe-t-il dans la langue ? En comparaison des noms des autres points cardinaux ? Comment ces mots structurent-ils l’espace (et éventuellement le temps) ? Les collocations typiques du mot « Nord » ; les locutions avec le mot « Nord » ou les mots qui y sont liés par dérivation ; la traduisibilité du terme « Nord ».
L’imaginaire du Nord médiéval : Il s’agira d’explorer l’imaginaire des mythes nordiques et des Vikings dans et en dehors de la sphère nordique aux périodes médiévale, moderne et contemporaine. Les communications pourront, entre autres, traiter des représentations académiques, culturelles, idéologiques, publicitaires, ludiques à travers une étude de cas ou une approche théorique. En lien avec la thématique principale du congrès, les participantes et participants pourront, si elles ou s’ils le souhaitent, s’intéresser au rôle joué par l’espace baltique dans cette réception.
Les récits du Nord : Seront également appréciées des communications qui se veulent être une exploration des récits, représentations, outils narratifs et médias (cinéma, littérature, arts graphiques, etc.), pensés comme constitutifs ou représentatifs de l’espace nordique, de l’espace balte ou de leurs liens. Il s’agira d’adopter une approche plurielle des caractères transnationaux et transmédiaux des récits du Nord et de se demander comment ceux-ci interrogent le bienfondé d’une identité nordique. Les réflexions pourront porter aussi bien sur les conditions économiques, technologiques, socioculturelles ou politiques de la production de ces diégèses que sur leurs dimensions esthétiques, le rapport aux médias, ainsi que sur les enjeux de représentation ou d’effacement des identités que ces récits véhiculent.
Les questions d’égalité femmes-hommes, de mixité et de diversité dans les sociétés de l’espace nordique-baltique ; traitement de ces questions dans la littérature, les œuvres d’art, le cinéma ; les pratiques langagières et la neutralité du genre.
Les rapports entre l’homme et la nature chez les habitants de l’Europe du Nord.
Ces thèmes sont seulement indicatifs. L’appel à communications est ouvert à tous les sujets qui s’inscrivent dans le domaine des études nordiques et baltes.
Soumission des propositions :
Les propositions de communication (de 20 minutes, suivies de 10 minutes de discussion) sont à soumettre via le site du congrès https://apen2021.sciencesconf.org (onglet : « Nouveau dépôt ») avant le 30 avril 2021.
Les propositions comprendront : un titre, un résumé de 300 à 400 mots (hors références bibliographiques), 5 mots-clés ainsi qu’une courte notice biographique.
Langues de travail : La langue principale du congrès est le français. Les communications en anglais sont aussi les bienvenues.
Droits d’inscription : 25 euros (gratuit pour les membres de l’APEN).
Comité d’organisation
Virginie Adam (Sorbonne Université, REIGENN), Yohann Aucante (EHESS, CESPRA), Florence Chapuis (BULAC), Laetitia de Ruffray (BnF), Outi Duvallon (Inalco, SEDYL) Benjamin Guichard (BULAC), Tiina Kaartama (Inalco, CREE), Katerina Kesa (Inalco, CREE), Eric Le Bourhis (Inalco, CREE), François Nawrocki (Bibliothèque Sainte-Geneviève) Aymeric Pantet (Université de Paris, CERILAC / Sorbonne Université, REIGENN), Hélène de Penanros (Inalco, SEDYL), Gaïa Perreaut (Sorbonne Université, REIGENN), Pierre-Brice Stahl (Sorbonne Université, REIGENN).
Comité scientifique
Yohann Aucante (EHESS), Christian Bank Pedersen (Université de Caen Normandie), Sylvain Briens (Sorbonne Université), Maurice Carrez (Université de Strasbourg), Louis Clerc (Université de Turku), Nicolas Escach (Sciences Po Rennes), Cyrille François (Université de Lausanne), Julien Gueslin (Musée de La Contemporaine), Maria Hellerstedt (Université de Lille), Annelie Jarl Ireman (Université de Caen Normandie), Katerina Kesa (Inalco), Eric Le Bourhis (Inalco), Margrethe Lykke Eriksen (Université de Mons), Anders Löjdström (Université de Lille), Thomas Mohnike (Université de Strasbourg), Rea Peltola (Université de Caen Normandie), Hélène de Penanros (Inalco), Karin Ridell (Université de Strasbourg), Arnaud Serry (Université de Havre), Frédérique Toudoire-Surlapierre (Université de Limoges), Dainius Vaitiekūnas (Université de Vilnius), Harri Veivo (Université de Caen Normandie).
Séminaire : Introduction à l’étude du vieux norrois, un jeudi sur deux, de 16h à 18h, à la Maison des Sciences de l’Homme (54, boulevard Raspail, 1er sous- sol, salle 20). Le premier séminaire se tiendra le jeudi 7 novembre 2019.
Conférence : La defensio patriae dans la Scandinavie ancienne, un vendredi sur deux, de 10h à 12h, en Sorbonne. La conférence de rentrée aura lieu le vendredi 22 novembre 2019.
Les inscriptions des auditeurs se prennent auprès du Service de la scolarité de l’École pratique des Hautes Études (4-14, rue Ferrus. 75014 Paris) et : https://www.ephe.fr/
A paper issued in FRENCH POLITICS, June 18, ovl. 16, issue 2, p. 213-230
By Nathalie Blanc-Noel, Bordeaux University, IRM-CMRP, Dspeg College.
Reference to the Nordic model is very common in French political debate. The Nordic model has also inspired many French laws and reforms. However, actual knowledge about Nordic countries is rather poor in France. On the academic side, there is an ancient but tiny literary interest for these countries, whereas for social sciences they are an object still rarely studied. On the journalistic and political side, interest for the Nordic model has varied along with broader political context and tends to serve various political uses. The result is that trendy references to the Nordic model maylead to misunderstandings in the French political debate.
The International Association of Scandinavian Studies (IASS) will be hosting its 32nd conference at the Department of Nordic Studies and Linguistics European of the University of Copenhagen from 7 to 10 August 2018. The theme of the Conference is “Scandinavian Exceptionalisms”.
The concept of “Scandinavian Exceptionalism” is used within the social sciences to describe the distinctive features of the Nordic welfare state models. The concept implies a perception of something common to the Nordic countries: a distinct model of society based on a particular arrangement of the relations between individual, family, state and market. Yet, the concept of Scandinavian Exceptionalism(s) also draws on a set of cultural ideas and discourses about community, individualism, sexual liberation, gender equality, environmental awareness etc.
With the theme of this Conference we wish to invite to an interdisciplinary investigation into the multiple ways in which ideas and narratives of “the Nordic” and “Scandinavian” have been constructed discursively and aesthetically throughout history. How did the concepts of the North, Nordic and Scandinavian emerge historically? In what ways, have they been narrated, staged and visualized in various cultural domains – in literature, art, design, architecture and media culture? And how are they represented and renegotiated today?