Étiquette : Manifestation scientifique

Rencontres littéraires internationales MEETing n°21 “Des histoires de la mer”

Rencontres littéraires internationales MEETing n°21 “Des histoires de la mer”

Chaque année, les Rencontres littéraires internationales Meeting de la Maison des écrivains étrangers et des traducteurs de Saint-Nazaire sont à la fois thématiques et géographiques. Elles mettent à l’honneur deux littératures étrangères, en novembre 2024 la suédoise et la tunisienne, autour d’un sujet commun : cette fois la mer.
La Suède comme la Tunisie sont bordées par la mer, baltique et méditerranéenne, et leur histoire, pour le meilleur et pour le pire, est inscrite dans cette proximité maritime.

Concernant le domaine suédois, après une première partie à Saint-Nazaire, c’est à Paris et en région parisienne que quatre écrivains suédois, Daniel Gustafsson, Björn Larsson, Jila Mossaed, et Maja Thrane rencontreront le public au cours de trois manifestations autour de la place de la mer dans leurs livres et dans leur vie.

LUNDI 18 NOVEMBRE
18H / Rencontre avec Daniel Gustafsson, Björn Larsson, Jila Mossaed, Maja Thrane.
7 rue de la Sorbonne 75005 Paris
Porte d’accès ex-École Nationale des Chartes
Salle de thèse D308

MARDI 19 NOVEMBRE
18H30 / Rencontre avec Daniel Gustafsson, Björn Larsson, Jila Mossaed, Maja Thrane.
Présentation : Anna Svenbro
Interprète : Françoise Sule
Bibliothèque Nordique, bibliothèque Sainte Geneviève
6 rue Valette 75005 Paris

MERCREDI 20 NOVEMBRE
13H30 / Dialogue avec Björn Larsson et Maja Thrane
Lycée international, Section suédoise
2 bis rue du Fer à Cheval 78105 Saint-Germain-en-Laye

Conférence : Histoire de la chanson à boire en Suède / Föreläsning : Den svenska snapsvisans historia

Conférence : Histoire de la chanson à boire en Suède / Föreläsning : Den svenska snapsvisans historia

Christina Mattsson

Bibliothèque nordique

Le 29 octobre / den 29 oktober 2024

FR – Dans le cadre de l’année thématique 2024 à la Bibliothèque Sainte-Geneviève autour de la gastronomie, la Bibliothèque nordique accueille Christina Mattsson, chercheuse dans le domaine des chansons populaires, productrice à la radio suédoise et ancienne directrice du Musée nordique de Stockholm, pour une conférence sur l’histoire de la chanson à boire en Suède.
🗓️ Le 29 octobre à 18h30, salle de lecture de la Bibliothèque nordique.
Vous êtes chaleureusement invités à venir l’écouter, et chanter avec nous !

SE – Inom ramen för Bibliothèque Sainte-Genevièves temaår om gastronomi tar Bibliothèque nordique emot Christina Mattsson, svensk folklorist, visforskare och författare, producent på Sveriges Radio och tidigare styresman för Nordiska museet i Stockholm, för en föreläsning om svenska snapsvisans historia.
🗓️ Den 29 oktober kl. 18.30, Bibliothèque nordiques läsesal.
Ni är alla hjärtligt välkomna för att lyssna på och sjunga med oss!

The Aarhus Old Norse Mythology Conference

The Aarhus Old Norse Mythology Conference

Eddic Poetry : Function and Authority

21st-22nd November 2024, University of Strasbourg

Salle de conférence de la MISHA, allée du Général Rouvillois — Strasbourg

Organised by Guillaume Ducœur (University of Strasbourg) & Pierre-Brice Stahl (Sorbonne University)

Entrance is free, but registration is required. Please confirm your attendance by sending an email to the following address: pierrebricestahl[at]gmail.com.

L’entrée est gratuite, mais l’inscription est requise. Merci de confirmer votre participation en envoyant un courriel à l’adresse suivante : pierrebricestahl[at]gmail.com.

Program :

Séminaire de recherche – Les féministes nordiques n’ont pas froid aux yeux

Séminaire de recherche – Les féministes nordiques n’ont pas froid aux yeux

Savez-vous pourquoi les féministes nordiques n’ont pas froid aux yeux ?

Le séminaire de recherche sur le féminisme dans les productions nordiques contemporaines organisé par Frédérique Toudoire-Surlapierre se tiendra le vendredi 4 octobre 2024 de 9h30 à 11h dans la salle 310 du Centre Malesherbes de Sorbonne Université (108 Bd Malesherbes, 75017, Paris).

Les intervenantes seront Marie-Laure Delaporte de l’Université Paris-Nanterre et Minhee Kim de l’Université Paris 8. 

Colloque international “Feu (sur) le canon”, Sorbonne Université, Paris, France. 19-21 juin 2025

Colloque international “Feu (sur) le canon”, Sorbonne Université, Paris, France. 19-21 juin 2025

Le concept de canon littéraire est profondément paradoxal. Si l’existence du canon ou de canons n’est généralement pas remise en cause, la définition même de la notion est fluctuante et ses contours, c’est-à-dire ce que l’on considère comme relevant du canon, ne font pas, loin s’en faut, objet de consensus. Désignant un ensemble de textes au statut presque sacré et aux qualités littéraires aussi incontestables qu’inégalées, le canon représente aussi les œuvres perçues comme pionnières dans l’établissement et la mise en œuvre d’une esthétique donnée. Ayant fonction de modèles et de cadres normatifs, elles appellent une postérité soucieuse d’en respecter les codes. Sont également considérées « canoniques » les œuvres qui constituent les fondations mêmes d’une culture littéraire noble et dont la lecture est incontournable. Connaître ces textes et en reconnaître les vertus sont dès lors des marques d’appartenance culturelle – et, plus largement, sociale. 

Aussi commodes ces définitions soient-elles, en occultant le rôle du temps et de l’espace, elles postulent toutefois de façon trompeuse la stabilité du canon. Celui-ci, en d’autres termes, se structure autour des principes en réalité toujours inatteignables de l’identité à soi et de l’immuabilité. Toutefois, ce qu’est le canon littéraire et quelles œuvres et auteur(e)s il recouvre est indissociable de la chronologie et du lieu. Comme le font observer Didier Alexandre et Michael Bernsen : « Le canon des érudits du XVIème siècle diffère de celui du XXème siècle, sans que l’on puisse réduire ces différences à la seule référence au monde culturel gréco-latin » (Alexandre et Bernsen 2017, 7). 

À rebours de ce qu’avance Harold Bloom, héraut de la canonicité masculine et occidentale, l’on peut affirmer que la liste ouverte et souvent remaniée des œuvres et auteurs canoniques varie d’un moment et d’un lieu à l’autre du monde et pas seulement du monde occidental. S’il existe bel et bien un canon, produit quelque peu flou ou (plus positivement) dynamique de la littérature, il ne peut être conçu indépendamment des forces qui lui confèrent (pour un temps) forme et autorité, c’est-à-dire de ce que l’on peut appeler métaphoriquement « la fabrique du canon ». Pour l’historienne de l’art Griselda Pollock, la canonicité repose principalement sur deux arguments spécieux (Pollock 1999, 3-21; 2007, 45-69). Le premier est que la qualité des œuvres élevées au canon serait révélée spontanément, évidente et qu’elle serait, dès lors, universelle. Le second est que l’inclusion d’un auteur dans le cercle prestigieux des écrivains canoniques résulterait purement d’un accomplissement individuel exceptionnel. Ces principes cachent habilement que ce sont, de fait, des acteurs tiers qui, en toute subjectivité et pour des motifs idéologiques, catapultent œuvres et auteurs au rang de modèles. Pollock ajoute ainsi que les faiseurs de canon et les auteurs qu’ils ont promus sont très majoritairement des hommes blancs et hétérosexuels et que le canon constitué sert à la fois de symbole et de rempart de leur pouvoir.

Qui ou qu’est-ce qui est à l’œuvre dans la création du canon littéraire, en d’autres termes, quels sont les rouages qui font tourner la fabrique du canon ? Dans le sillage de ses six journées d’étude (2023-2025), le colloque final du projet Canon Factory cherchera, dans un premier questionnement, à approfondir l’analyse des institutions et des personnes impliquées dans la formation du canon dans les quatre aires linguistiques et culturelles choisies comme champs exploratoires : les littératures anglophones, germanophones, néerlandophones et nordiques. 

Avec l’arrivée des études féministes, postcoloniales, queer et sur le genre, le canon et ceux qui le font ont été au cœur de ce que Pollock appelle des « guerres culturelles ». La critique de leur hégémonie, menée par des groupes marginalisés et désireux d’être reconnus, ce que David Fishelov (Fishelov 2010, 30-43) appelle l’opposition entre le « camp du beau » et le « camp du pouvoir » (« the beauty  party» et « the power  party»), s’est accompagnée du désir de voir légitimé(e)s des auteur(e)s et des productions jusqu’alors exclu(e)s de la littérature. De nouvelles formes et esthétiques sont apparues dans le champ du littéraire et, à la faveur d’un mouvement anti-élitaire contestant le modèle humaniste libéral d’éducation par le livre canonique (Löffler, 2017, 7), leur valeur a été plus largement reconnue, au-delà même des cercles autorisés de la critique. Ce mouvement a sans doute aussi permis l’émergence d’un canon réel recouvrant les œuvres lues véritablement, distinctes de celles du canon idéel. Ce canon de fait serait ainsi voué à être, selon Christine Meyer, « le produit transitoire d’un processus en cours qui cherche à développer et rénover la liste des œuvres de référence (‘Kanonbildung’) » (« the transitory fruit of an ongoing process of development and renovation of the works of reference (‘Kanonbildung’) », Meyer 2023, 29).

Qu’elle soit idéologique, esthétique, ou les deux, la critique du canon et la reconnaissance progressive de voix et de textes jusqu’alors marginalisés voire ostracisés constitueront le second axe de recherche du colloque. Ce dernier permettra de mettre l’accent sur des évolutions relativement récentes et abordera plus spécifiquement les littératures post- et décoloniales, LGBTQAI+, performées (des expérimentations théâtrales radicales jusqu’au spoken word et au slam poétique) de même que la bande dessinée et les romans graphiques. Qu’advient-il lorsque la fabrique du canon a été remise en question ?

Dans un récent article paru sous le titre « Do We Need To Dismantle the Literary Canon? » dans le Guardian, l’enseignant, journaliste et essayiste Jeffrey Boakye affirme qu’en ce qui concerne les programmes scolaires de littérature, il serait tentant de faire table rase du canon patriarcal et blanc et d’ « opérer un retour de balancier qui, s’éloignant de tous ces hommes blancs, vieux et valides, les remplace par quelques chose de différent, ‘d’autre’, par des auteur(e)s marginalisé(e)s en raison de leur genre, leur ethnicité, leur classe, leur orientation sexuelle et la façon dont on les racise » (« make the pendulum swing away from all those stale, pale, able-bodied males and replace them with something different, something ‘other’, authors who have been marginalised by race, gender, ethnicity, class and sexuality ».) Moins radical, le mode opératoire qu’il propose invite à ménager une place importante à la subjectivité et à l’expérience vécue des enseignant(e)s pour choisir les œuvres proposées à leurs élèves. Cette démarche libératoire décloisonne le canon pour y inclure des textes de tous horizons, attendu que le programme doit être « tout ce que nous voulons qu’il soit » (« anything we want it to be »). Il s’agit selon lui de dénicher, collecter et faire dialoguer entre eux de manière inattendue des textes choisis personnellement pour faire émerger « quelque chose de nouveau » (« something new ») (The Guardian, 12 juin 2023). 

Mais qu’est-ce précisément que cette « chose nouvelle » ? Suppose-t-elle ou non une opposition frontale au canon des œuvres consacrées et à la culture dite légitime ? Il s’agit là de la troisième aire que le colloque cherchera à circonscrire en s’intéressant à la création de canons nouveaux et alternatifs et en posant une question connexe : est-il ou non possible de penser le littéraire sans canon ? Quelles sont les stratégies auxquelles recourent les auteur(e)s qui refusent d’être associé(e)s à un nouveau mouvement de canonisation, notamment parce que, comme le rappelle Henry Louis Gates Jr. en le désacralisant, le canon est aussi « le livre de lieux communs de notre culture partagée » (« the commonplace book of our shared culture », Gates 1992, 21) ? S’ils se maintiennent dans une position marginale, n’en viennent-ils pas cependant et paradoxalement à affirmer leur auto-canonisation ?

Nous accueillerons des communications de 30 minutes en anglais ou en français consacrées à l’une ou l’autre des aires linguistiques et culturelles du projet ou, dans une perspective comparatiste, à plusieurs simultanément. Sans s’y limiter nécessairement, les travaux pourront porter sur :

  •  le / les processus de canonisation : analyses diachroniques du canon et de ses fluctuations ; l’influence des prix et récompenses littéraires, des maisons d’édition, des programmes scolaires et universitaires, des anthologies, des académies et canons nationaux ; la canonicité et les média / les réseaux sociaux
  • la remise en cause du canon : « guerres culturelles » et guerres du canon, origines, formes, étendue ; « l’Empire vous répond », littérature postcoloniale, pratique décoloniale, littérature de la (post)migration ; visibilité accrue d’auteur(e)s et formes tenu(e)s jusqu’alors pour non canoniques : écriture expérimentale, littérature performée, œuvres LGBTQAI+, œuvres inter- ou multimédiales (bande dessinée, roman graphique), textes recourant aux sociolectes / dialectes 
  • nouveaux canons : nouvelles formes et leur institutionnalisation, leur marchandisation, le succès populaire et la critique ; redéfinition du champ du littéraire ; négation radicale du canon ou définition de nouveaux paradigmes de canonicité ; stratégies de résistance à la canonicité ; revendication de marginalité.

Bibliographie indicative :

Ahmed, Sara. On Being Included: Racism and Diversity in Institutional Life. Durham: Duke University Press, 2012.

Algee-Hewitt, Mark et Mark McGurl. “Between Canon and Corpus: Six Perspectives on 20th-Century Novels.” Pamphlets of the Stanford Literary Lab, 2015. https://litlab.stanford.edu/LiteraryLabPamphlet8.pdf. Consulté le 20 septembre 2024.

Assmann, Aleida. „Kanonforschung als Provokation der Literaturwissenschaft.“ In Von Heydebrand, Renate, ed. Kanon Macht Kultur, Theoretische, historische und soziale Aspekte ästhetischer Kanonbildungen. DFG-Symposion 1996. Heidelberg: Metzler, 1998. 47-59.

Bezzola Lambert, Ladina et Andrea Ochsner. Moment to Monument: The Making and Unmaking of Cultural Significance. Bielefeld: Transcript; New Brunswick, NJ: Transaction Publishers, 2009.

Bloom, Harold. The Western Canon: The Books and Schools of the Ages. New York: Harcourt & Brace, 1994. 

Boakye, Jeffrey. “Do We Need To Dismantle the Literary Canon?” The Guardian, June 12, 2023. 

Bourguignon Annie, Konrad Harrer and Franz Hintereder-Emde, eds. Zwischen Kanon und Unterhaltung: interkulturelle und intermediale Aspekte von hoher und niederer Literatur / Between Canon and Entertainment : Intercultural and Intermedial Aspects of Highbrow and Lowbrow Literature. Berlin: Frank & Timme, 2016.

Brodersen, Randi Benedikte, ed. Kanonisk selskabsleg i nordisk litteratur. Copenhague: Nordisk Ministerråd, 2013. 

Canon et mémoire culturelle. Œuvres canoniques et postéritéÉtudes Germaniques 62.3 (2007). 

Didier, Alexandre et Michael Bernsen, eds. Un canon littéraire européen? : Actes du colloque international de Bonn des 26, 27 et 28 Mars 2014 ; A European Literary Canon? Acts of the Bonn International Colloquium of 26, 27 and 28 March 2014. Janvier 2017. https://www.europaeische-kulturen.uni-bonn.de/medien-europaeische-kulturen/1_alexandre-bernsen-introduction.pdf. Consulté le 20 septembre 2024. 

Fishelov, David. Dialogues with/and-Great Books: The Dynamics of Canon Formation. Brighton: Sussex Academic Press, 2010.

Gates, Henry Louis Jr. “The Master’s Pieces: On Canon Formation and the African American Tradition.” In Loose Canons: Notes on the Culture Wars. Oxford: Oxford University Press, 1992. 17-42.

Gauthier, Vicky, Camille Islert et Martine Reid. “‘Faire éclater le canon, arriver à un discours commun sur la littérature.’” GLAD! Revue sur le langage, le genre, les sexualités 12 (juillet 2022). DOI : https://doi.org/10.4000/glad.4585. Consulté le 20 septembre 2024.

Goldstein, Claudia: “Comics and the Canon: Graphic Novels, Visual Narrative, and Art History.” In Teaching the Graphic Novel. Ed. Stephen E. Tabachnick. New York: Modern Language Association of America, 2009. 254‑261.

Heede, Dag, Anne Heith et Ann-Sofie Lönngren, eds. Rethinking National Literatures and the Literary Canon in Scandinavia. Cambridge: Cambridge Scholars Publishing, 2015. 

Huggan, Graham. The Postcolonial Exotic: Marketing the Margins. London and New York: Routledge, 2001.

Jagne-Soreau, Maïmouna. “I don’t write about me, I write about you.” Postmigration Studies 4 (2021): 161-179.

Kiguru, Doseline. “Literary Prizes, Writers’ Organisations and Canon Formation in Africa.” African Studies 75.2 (August 2016): 202-214. DOI :https://doi-org.janus.bis-sorbonne.fr/10.1080/00020184.2016.1182317. Consulté le 20 septembre 2024.

Körber, Lill-Ann et Ebbe Volquardsen, eds. The Postcolonial North Atlantic: Iceland, Greenland and the Faroe Islands. Berlin: Nordeuropa-Institut der Humboldt-Universität, 2014.

Langgård, Karen. From Oral Tradition to Rap: Literatures of the Polar North. Ilisimaturarfik: Forlaget Atuagkat, 2011. 

Larsen, Peter Stein. “Nordisme, kanonisering og kvalitetskriterier: Tre vinkler på Nordisk Råds Litteraturpris.”Reception 78 (2019): 29-39.

Löffler, Philipp. “Introduction: The Practices of Reading and the Need for Literary Value.” In Reading the Canon: Literary History in the 21st Century. Ed. Philipp Löffler. Heidelberg: Universitätsverlag Winter, 2017. 1-20.

Loman, Andrew. “‘That Mouse’s Shadow’: The Canonization of Spiegelman’s Maus.” In The Rise of the American Comics Artist: Creators and Context. Ed. Paul Williams and James Lyons. Jackson: University Press of Mississippi, 2010. 210-234.

Malkani, Fabrice, Anne-Marie Saint-Gille et Ralf Zschachlitz, eds. Canon et identité culturelle. Élites, masses, manipulation. Saint-Étienne : Publications de l’université de Saint-Étienne, 2010.

Malkani, Fabrice et Ralf Zschachlitz, eds. Pour une réelle culture européenne ? Au-delà des canons culturels et littéraires nationaux. Paris : L’Harmattan (« coll. De l’Allemand »), 2012.

Meyer, Christine. Questioning the Canon: Counter-Discourse and the Minority Perspective in Contemporary German Literature. 2021. Berlin and Boston: De Gruyter, 2023.

Olusegun-Joseph, Yomi. “Canons and Margins: Contemporary Nigerian Writing, Father-Surveillance Criticism and Kindred Economies of Othering.” African Studies Quarterly 20.2 (2021): 62-79. https://asq.africa.ufl.edu/wp-content/uploads/sites/168/V20i2a4.pdf. Consulté le 20 septembre 2024.

Mukherjee, Ankhi. What Is a Classic? Postcolonial Rewriting and Invention of the Canon. Stanford: Stanford University Press, 2014.  

Pollock, Griselda. “Des canons et des guerres culturelles.” Trad. Séverine Sofio et Perin Emel Yavuz. Les cahiers du genre 43.2 (2017): 45-69.

Pollock, Griselda. Differencing the Canon: Feminist Desire and the Writing of Art’s Histories.London and New York: Routledge, 1999. 3-21.

Ponzanesi, Sandra. The Postcolonial Cultural Industry: Icons, Markets, Mythologies. Houndmills: Palgrave Macmillan, 2014.

Ripple, Gabriele et Simone Winko, eds. Handbuch Kanon und Wertung. Theorien, Instanzen, Geschichte. Heidelberg: Metzler, 2013.

Thomsen, Mads Rosendahl. Mapping World Literature: International Canonization and Transnational Literatures. Bloomsbury Publishing, 2008.

Van Alphen, Ernst and Maaike Meijer, eds. De canon onder vuur. Nederlandse literatuur tegendraads gelezen. Amsterdam: Van Gennep, 1991.

Van Deinsen, Lieke, Anthe Sevenants et Freek Van de Velde. De Nederlandstalige literaire canon(s) anno 2022. Een enquête naar de literaire klassiekenRapportage. Gent: Koninklijke Academie voor Nederlandse Taal en Letteren, 2022.  https://ctb.kantl.be/assets/files/pages/files/De_Nederlandstalige_literaire_canon(s)_anno_2022_-_Een_enquête_naar_de_literaire_klassieken_Rapport_(voorpublicatie).pdf. Consulté le 20 septembre 2024.

Von Heydebrand, Renate, ed. Kanon Macht Kultur. Theoretische, historische und soziale Aspekte ästhetischer Kanonbildungen. DFG-Symposion 1996. Heidelberg: Metzler, 1998.

Vrouwen en de canon. Nederlandse Letterkunde 2.3 (1997).  https://www.dbnl.org/tekst/_ned021199701_01/_ned021199701_01_0020.php. Consulté le 20 septembre 2024.

Weinmann, Frédéric et Ralf Zschachlitz, eds. Canon et traduction dans l’espace franco-allemandCahiers d’Études Germaniques 59 (2011).

Calendrier de soumission :

  • Merci d’adresser d’ici au 16 décembre 2024 une proposition de communication en 400 mots maximum en français ou en anglais (Times New Roman 12 ; espace simple ; entièrement justifiée) ainsi qu’un titre provisoire, le nom complet de l’auteur.e, son affiliation institutionnelle et une courte notice bio-bibliographique à l’adresse canon_factory@sorbonne-universite.fr
  • Confirmation des propositions retenues après avis du comité scientifique : 24 janvier 2025.
  • Par ailleurs, les communiquant.e.s seront invité.e.s à soumettre leurs textes en anglais (qu’ils aient ou non été présentés dans cette langue au colloque) en vue d’une évaluation en double aveugle et publication. La date limite pour l’envoi des articles est fixée au 1er septembre 2025.

Conférencier.e.s invité.e.s :

  • Pr. Ulrike Draesner, Universität Leipzig ;
  • Pr. Michelle Keown, University of Edinburgh ;
  • Pr. Thomas Mohnike, Université de Strasbourg.

Artiste invitée :

Parisa Akbarzadehpoladi (arts visuels ; NL).

Comité d’organisation :

  • Dr Kim Andringa (études néerlandophones ; REIGENN) ;
  • Dr Sylvie Arlaud (études germaniques ; REIGENN) ;
  • Dr Alessandra Ballotti (études nordiques ; REIGENN) ;
  • Pr Bernard Banoun (études germaniques ; REIGENN) ;
  • Dr Jaine Chemmachery (études anglophones ; VALE) ;
  • Dr Éric Chevrel (études germaniques ; REIGENN) ;
  • Dr Guillaume Fourcade (études anglophones ; VALE) ;
  • Arina Giliazova (chargée de médiation scientifique) ;
  • Dr Jean-François Laplénie (études germaniques ; REIGENN) ;
  • Dr Benjamine Toussaint (études anglophones ; VALE).

Comité scientifique :

  • Pr Jacqueline Bel (études néerlandophones ; Vrije Universiteit, Amsterdam) ;
  • Dr Cédric Courtois (études anglophones ; CECILLE, Lille) ;
  • Dr Bastien Goursaud (études anglophones ; CERCLL, Amiens) ;
  • Dr HDR Christine Meyer (études germaniques ; CERCLL, Amiens) ;
  • Pr Dan Ringgaard (études nordiques, Aarhus).
Kierkegaard and French Laïcité

Kierkegaard and French Laïcité

October, 9th 2024—October, 10th 2024

“The French would never understand him,” predicted Mrs. Regine Schlegel, Kierkegaard’s former fiancée, in an interview she gave a few years before her death. It is not clear why Mrs. Schlegel thought that the French would never understand Kierkegaard’s thought as she did not explain herself any further, but if she were right, a conference on Kierkegaard and French laïcité would be of little interest. She seems to have been mistaken though, as the French reception of his thought has been prolific, spurring a broad and intense debate about existence, individuals’ freedom of choice and religious phenomena. However, despite its diversity and richness, the reception of Kierkegaard has rarely discussed the relation between his work and the specific concept of French laïcité.

What is French laïcité? It is usually said that there are two conceptions of laïcité. The first one is traditional and has its roots in the 1905 law on the Separation of the Churches and the State. This law aimed to prevent any state persecution of religious minorities, as it had been the case during the Wars of Religion. It also hoped to constrain the political power of the Catholic Church. The second conception of laïcité is considered more offensive and appeared around twenty years ago. It requires religious neutrality from citizens working for the State and from pupils in public schools. In 2004, a law passed to ban conspicuous religious symbols in public schools. In fact, by having an education system that does not support any particular religious view, the State aims to fight proselytism, communitarian withdrawals and sectarianism. In that case, l’école de la République aspires to show pupils that religion is not determined by birth, but is something that individuals can freely choose or reject.

The common aim of both conceptions is to allow religious plurality and provide religious freedom as well as prevent misconduct from religious communities. In other words, French laïcité is supposed to be an answer to the historical process of secularization that, despite predictions, did not end up with the disappearance of beliefs in the West but with more varied beliefs that cohabit. Laïcité hopes to create a space of vivre-ensemble.

Nevertheless, French laïcité also has its detractors. It has, for example, been criticized for being an attempt to suppress religious phenomena, thus trying to create an atheistic State where religions would not be allowed any political voice. In that case, the goal would be to erase them from the public sphere, which would, by extent, mean that laïcité failed to provide religious freedom.

It is obvious that Kierkegaard does not address the concept of laïcité directly as the word itself is not present in his writings. One can nevertheless find ample resources to address and discuss the question that laïcité represents and the issues of religious life, religious pluralism, and freedom. Kierkegaard’s understanding of existence as interiority and choice, his late “Attack Upon Christendom,” his concept of the crowd and his desire to describe various ways of life, could all be relevant to the debate. Kierkegaard is a religious author who sees faith as an existential need, but at the same time he offers a harsh critique of institutionalized religion and of the Church.

This conference does not aim to talk about Kierkegaard’s own religious context, but hopes to give Kierkegaardian accounts—thus using Kierkegaardian concepts and theses—to discuss the contemporary issues that come with religious plurality and religious freedom in the private and public spheres.

Is French laïcité compatible with a Kierkegaardian conception of religiosity? Does laïcité provide a space for religious freedom and the expression of faith? Is the disappearance of a State Church synonymous to the end of its religion in a country? In a Kierkegaardian perspective, what

place should religions have in the public and political spheres and to what extent should the State be allowed to determine how individuals and communities express their religious beliefs?

*

This Conference is organized by the French Institute of Denmark in Cassandre Caballero (CURAPP-ESS, University of Picardie Jules

collaboration with Verne and Søren

Kierkegaard Research Centre, University of Copenhagen) and René Rosfort (Søren Kierkegaard Research Centre, University of Copenhagen).

Program

October, 9th 2024

10:00-10:15. Words of Welcome.

Morning session (Chairperson: Aaron J. Goldman)

10:15-11:15. Sacha Sydoryk: “Everything You Always Wanted to Know About French Laïcité (But Were Afraid to Ask).”

11:15-11:30. Coffee Break

11:30-12:30. René Rosfort: “Becoming Human Through Faith: Kierkegaard’s Secularization of Religion.”

12:30-13:30. Lunch

Afternoon session (Chairperson: Anna Ravn Mortensen)

13:30-14:30. Cassandre Caballero: “‘Why are the French so Afraid of Kierkegaardian Answer to a Question I once got.”

the Religious?’ A

14:30-14:45. Coffee Break

14:45-15:45. Armande Delage: “Kierkegaard, Education and Faith: Talking about Religion in classrooms within the Confines of Laïcité.”

October, 10th 2024

Morning session (Chairperson: Michael Au-Mullaney)

10:00-11:00. Mélissa Fox-Muraton: “Spaces of Everyday Existence: Kierkegaard, Laïcité and Public Policy.”

11:15-11:30. Coffee Break

11:30-12:30. Bjarke Mørkøre Stigel Hansen: “Radical Secularity: Reconsidering the Question of Faith in Derrida and Kierkegaard.”

12:30-13:30. Lunch

Afternoon session (Chairperson: Rebecca Cecilie Hoffman)

13:30-14:30.    Oliver Norman: “Drag Queens, Icons, and Idols:  Blasphemy  in  a Kierkegaardian Context?”

14:30-14:45. Coffee Break

14:45-15:45. Malwina A. Tkacz: “Exploring Laïcité Through Kierkegaard’s Lens: Law, Ethics, and Secularization.”

15:45-16:00. Concluding Words.

*

Location: Institut Français du Danemark, Rolighedsvej 37, 1958 Frederiksberg C and online.

If you wish to attend in person, please register here : https://billetto.dk/fr/e/kierkegaard-and- french-laicite-billetter- 1082542?utm_campaign=copy_link&utm_content=2&utm_medium=share&utm_source=org aniser

If you wish to attend online, please contact Mélissa Rahmouni (mr@institutfrancais.dk) or Axel Raphalen (ar@institutfrancais.dk) in order to receive the link.

Icelandic regional pronunciation: Recent developments and attitudes

Icelandic regional pronunciation: Recent developments and attitudes

Ásgrímur Angantýsson (University of Iceland)

Le 3 octobre 2024 – 14h – Laboratoire CRISCO – Université de Caen Normandie, campus 1 (bât. N3)

The goal of this talk is to shed light on how individuals change their pronunciation through the lifespan and the extent to which conscious and subconscious language attitudes play a role in explaining such real-time linguistic changes, using the uniquely documented development of local phonological variation in Iceland as a test case. Selected results from the first data collection phase of the research project Regional pronunciation, attitudes and real-time change (https://pronunciation.hi.is/) will be presented.

Voir la suite du résumé à ce lien.

Conférence en anglais.

La conférence a été enregistrée et est disponible sur la chaîne Youtube du CRISCO.

Contact : rea.peltola@unicaen.fr

Les rencontres du Sápmi 

Les rencontres du Sápmi 

19 février 2023 · 9h00 – 12h00

Lieu : Salle de conférences, Misha (Université de Strasbourg)

Pensées comme un espace de dialogue semestriel autour des questions de recherches en études sámi, les Rencontres du Sápmi offrent la possibilité aux chercheur·euse·s de présenter leurs travaux à destination d’un public élargi de spécialistes et de non-spécialistes.

Le projet est soutenu par l’ERLIS (UR 4254 – Université de Caen Normandie) et MGNE (UR 1341 – Université de Strasbourg) et organisé par Alexandre Chollet (ERLIS) et Alexandre Zeitler (MGNE).

La session de printemps aura lieu le lundi 19 février 2023 de 9h00 à 12h00 à l’Université de Strasbourg, en salle des conférences (MISHA, Campus Esplanade) ainsi qu’en hybride sur Zoom à l’adresse suivante : 

Ecutez à distance par Zoom!

Plus d’information : https://nord.unistra.fr/agenda/evenement/les-rencontres-du-sapmi-printemps-2024

Programme : 

9h00 Introduction

9h15-10h00 “Try-talk” as a tool for inclusive and respectful teaching and learning in Sami studies

Anna-Lille Drugge (Umeå University)

Notice biobibliographique: https://www.umu.se/personal/anna-lill-drugge/?flik=presentation 

10h00-10h45 Supradisciplinary research, decolonizing academia and the Sámi Land Free University

May-Britt Öhman (Uppsala University)

Notice biobibliographique : https://www.katalog.uu.se/profile/?id=n8-902 / https://www.maybrittohman.com 

Pour en savoir plus sur la Sámi Land Free University : https://www.samelandsfriauniversitet.com 

11h00-11h45 The Swedish Missionary Society and Sami Schooling, c. 1835–1920

Björn Norlin (Umeå University)

Notice biobibliographique: https://www.umu.se/en/staff/bjorn-norlin/ 

Actualité de la recherche doctorale sur Kierkegaard

Actualité de la recherche doctorale sur Kierkegaard

Samedi 13 janvier 2024

Affiche Actualité de la recherche doctorale sur Kierkegaard

Sorbonne Université

Amphithéâtre Quinet, 46 rue Saint Jacques

Cette journée d’études doctorales a pour objet de rassembler les doctorants et doctorantes français qui travaillent actuellement sur la pensée de Søren Kierkegaard, et qui présenteront leurs recherches en cours.
Les enjeux de la pensée kierkegaardienne sont d’ordre existentiel. Ils posent la question du rapport de l’individu aux différentes sphères de la vie, et s’intéressent à la manière dont ce dernier peut participer à celles-ci sans être conduit au désespoir, c’est-à-dire à l’échec du devenir-soi, maladie de l’esprit prouvant à l’individu qu’il ne se rapporte pas à lui-même de façon authentique. Cette question est, plus précisément, une question éthico-existentielle, car être à l’abri du désespoir, en guérir, est une tâche éthique, une lutte du quotidien, une décision pour soi et pour les autres ; mais c’est aussi une question religieuse, en ce qu’elle conduit à la transformation de soi dans la foi et dans le devenir chrétien. Toutefois, le « comment » de cet engagement, qui fait écho au « comment » de la structure de l’œuvre kierkegaardienne, ne va pas de soi.
Les travaux doctoraux que nous présenterons explorent certaines tonalités affectives existentielles de cet engagement, qui caractérisent le mouvement dialectique du devenir du sujet : ainsi de l’inquiétude, du silence, ou bien du risque, qui manifestent la fragilité, la souffrance mais aussi l’intelligence de l’individu sur ce chemin en première personne. Nos travaux souhaitent souligner que la constitution du sujet ne s’opère cependant pas dans l’abstraction de la solitude, mais dans la plénitude d’un monde où le sujet s’engage dans des rapports interindividuels et institutionnels, et où il se confronte sans cesse à l’altérité – celle d’autrui et celle de Dieu. Il sera précisément question de la manière dont l’individu s’extériorise dans l’amour et s’exprime dans le langage, et travaille ainsi avec ou sans succès au dévoilement de sa secrète intériorité.

Programme: 

9h30 : Accueil et introduction

Session 1 : Présidence : Pierre-Alban Gutkin-Guinfolleau (Institut Catholique de Paris)
10h-11h : Oliver Norman (Université de Poitiers) : De la pseudonymie à la cardiognosie : la littérature du secret chez Kierkegaard, Derrida et Chrétien.
11h-12h : Cassandre Caballero (Université de Picardie Jules Verne et Université de Copenhague) : Adorno kierkegaardien ou le meurtre du père.

Session 2 : Présidence : Emeline Durand (Université de Bourgogne)
13h30-14h30 : Jeanne Delamarre (Sorbonne Université) : D’une inquiétude l’autre. De l’inquiétude esthétique à l’inquiétude religieuse.
14h30-15h30 : Jérôme Bord (Université de Strasbourg) : « Le monde ne hait vraiment pas le mal » : Kierkegaard et la critique de la sagacité.
15h30-16h30 : Armande Delage (Sorbonne Université) : Se faire l’interprète des choses divines. Une herméneutique kierkegaardienne.

Cet événement est organisé avec le soutien de Sorbonne Université (EA 3552, Ecole doctorale 433, UFR de Philosophie), de l’Université de Picardie Jules Verne (Curapp-ESS) et de l’Université de Copenhague (Centre de recherches Søren Kierkegaard), en partenariat avec l’Institut français du Danemark.

Responsables de l’événement:

Armande Delage : armande.delage@sorbonne-universite.fr

Cassandre Caballero : ccb@teol.ku.dk

Inscription obligatoire : https://www.eventbrite.fr/e/billets-actualite-de-la-recherche-doctorale-sur-kierkegaard-770713443657?aff=oddtdtcreator

Séminaire Vice & Vertu 2023-2024 : Boire dans les pays nordiques et germaniques

Séminaire Vice & Vertu 2023-2024 : Boire dans les pays nordiques et germaniques

Programme de la séance du 24 novembre 2023 

Le séminaire Vice & Vertu est organisé un vendredi par mois à la Bibliothèque Nordique (6 rue Valette, Paris) de 10h à 12h.

La première séance aura lieu le 24 novembre 2023 avec :

  • Aymeric Pantet (Turku/ TIAS) : « Pas d’éthique dans la Baltique ! Le trafic d’alcool dans le cinéma nordique (1930-1950) »
  • Malin Isaksson (Umeå Universitet) : « Mat och dryck i Sápmi – teman i svensk samtidslitteratur »

Bienvenue og velkommen !

Dates des séances suivantes :

  • 26 janvier 2024
  • 23 février 2024
  • 14-15 mars 2024 (séminaire délocalisé à Oslo)
  • 26 avril 2024
  • 17 mai 2024

Contact & inscription :

research.viceandvirtue@gmail.com

Le projet V&V est organisé par l’Université d’Oslo, l’Université d’Umeå, l’Université de Turku / TIAS, l’Université de Caen et Sorbonne Université.

Thème : Overlay par Kaira.