“Poétiques sociales des pays nordiques, de l’âge viking à nos jours” : séminaire 2025-2026

“Poétiques sociales des pays nordiques, de l’âge viking à nos jours” : séminaire 2025-2026

En 2025-2026, le séminaire “Poétiques sociales des pays nordiques, de l’âge viking à nos jours” explore plus spécifiquement les recompositions de l’espace nordique aux XXe et XXIe siècles, à partir d’approches transversales et complémentaires, de la littérature à l’anthropologie culturelle.
Varmt velkommen !

Organisateurs : Harri Veivo, Christian Bank Pedersen et Frédérique Harry

UR 4254 ERLIS, Maison de la Recherche en Sciences Humaines, Science Po Rennes Campus de Caen

Programme de l’année 2025-2026

  • 16 octobre 2025, 17h30, salle des Actes, MRSH
    • Tue Andersen Nexø (Université de Copenhague) : «After the Welfare state. Post-welfare Identities and Everyday Utopias in Contemporary Danish Literature»
  • 27 novembre 2025, 17h30, MLI160
    • Mélanie Taquet (Université de Caen Normandie) : « L’armée blanche dans la littérature finlandaise : construction et démystification d’un héroïsme »
    • Johannes Hjellbrekke (Université de Bergen) : « La guerre des écrivains norvégiens : les prises de positions politiques dans le champ littéraire norvégien sous la Seconde Guerre mondiale »
  • 29 janvier 2026, 17h30, salle des Actes, MRSH
    • Kristina Malmio (Université de Helsinki) : « Unequal Ecologies – the Circulation of Genres and Texts among the Nordic Countries »
  • 19 février 2026, 17h30, salle des Actes, MRSH
    • Søren Frank (Université de Copenhague) : « Planetary Borders in Johannes V. Jensen’s The Long Journey »
  • 26 mars 2026, 17h30, salle des Actes, MRSH
    • Sindre Bangstad (KIFO, Oslo) : « Revisiting Secularism and the Secular in the Nordics »

Pour plus d’informations, vous êtes invités à consulter le programme joint.

Recrutement postdoctoral : géopolitique des approvisionnements nucléaires en Europe

Recrutement postdoctoral : géopolitique des approvisionnements nucléaires en Europe

L’ERC GeoNuFE (Critical Geopolitics of Nuclear Fuel Supplies in Europe), dirigé par Teva Meyer (Université de Haute-Alsace), recrute un·e postdoctorant·e pour 36 mois à partir de janvier 2026.

Le poste portera sur l’étude du cas hongrois, dans une équipe interdisciplinaire analysant les chaînes d’approvisionnement en combustible nucléaire en Europe.

Le/la chercheur·e appliquera une méthodologie qualitative (entretiens, analyse documentaire, terrains en Hongrie, Bruxelles et Luxembourg) pour examiner les enjeux de pouvoir et de sécurisation des politiques énergétiques.

Le projet compare les stratégies de la France, du Royaume-Uni, de la Hongrie et de la Finlande, en lien avec le rôle de l’UE et d’Euratom.

Les candidatures (CV, lettre, publications, référence) doivent être adressées avant le 1er novembre 2025.

Pour plus d’informations, vous êtes invités à consulter la fiche de recrutement jointe.

Publication : Bjørnstjerne Bjørnson hors frontières

Publication : Bjørnstjerne Bjørnson hors frontières

Les actes de la journée d’études organisée à l’Université de Strasbourg en 2024 sont maintenant publiés par Florence Fix, Corinne François-Denève et Solenne Guyot dans Les publications numériques du CEREdi à l’Université de Rouen pour redécouvrir l’oeuvre du dramaturge norvégien… au delà de ses frontières nordiques et littéraires !

Les articles sont consultables en ligne sur le site du CEREdi.

Table des matières

Solenne Guyot Avant-propos Bjørnstjerne Bjørnson, illustre méconnu du théâtre européen du xixe siècle

Corinne François-Denève et Solenne Guyot « Je retrouvais, dite par un homme, la question d’être une femme au monde. » Entretien avec Corinne François-Denève sur la (re)traduction d’En hanske [Le Gant]

Annie Bourguignon Bjørnstjerne Bjørnson’s Maria Stuart i Skotland and Friedrich Schiller’s Maria Stuart

Cécile Leblanc Wagnériser Bjørnson ? Hulda de César Franck et Charles Grandmougin

Nicolas Diassinous Au-dessus des forces humaines au Théâtre de l’Œuvre : le Bjørnson de Lugné-Poe

Miloš Mistrík Bjørnstjerne Bjørnson et la Slovaquie : la priorité est d’abord d’avoir un pays libre et indépendant, puis un théâtre national !

Marthe Segrestin Leonarda et Nora, fausses jumelles

Appel à Contributions : Traduire la littérature de l’Europe du Nord à l’ère technologique (Deshima 2026)

[English below]

Appel à communications – Deshima n°20 (2026)

Traduire la littérature de l’Europe du Nord à l’ère technologique : reconfigurations culturelles, enjeux politiques et mutations professionnelles

Le monde de la traduction et de la littérature traverse actuellement une phase de profonds bouleversements. Ces évolutions remettent en question des méthodologies bien établies, des hiérarchies institutionnelles, des pratiques professionnelles, mais aussi des imaginaires culturels et littéraires. Elles affectent également les formations universitaires et les modes de circulation des textes, redessinant les contours du champ littéraire mondial.

Pour une revue comme Deshima, consacrée aux relations culturelles, littéraires et linguistiques entre l’Europe du Nord et le monde francophone, il nous semble essentiel, à la veille de son vingtième anniversaire, de consacrer un numéro thématique à la traduction, à l’orée de ces transformations. L’objectif est d’étudier comment des voix issues d’aires linguistiques et géographiques moins dominantes – en raison d’un nombre de locuteurs modeste ou d’un manque de visibilité dans les circuits dominants de la traduction – ont su se faire entendre et d’évaluer ce que peut modifier l’évolution des pratiques traductives.

Ce numéro souhaite notamment mettre en lumière les liens entre les littératures du Nord et du Sud, que ce soit à travers des réseaux historiques de traduction, des logiques d’asymétrie linguistique, ou des circulations indirectes par le biais de langues intermédiaires (comme le français ou l’anglais). Il s’agit aussi d’interroger les écarts – mais aussi les zones d’échange – entre « grandes » et « petites » langues, entre aires centrales et périphériques, entre pratiques traditionnelles et défis liés à l’émergence de nouvelles technologies.

Pour son 20ᵉ numéro, Deshima lance donc un appel à contributions sur le thème de la traduction littéraire, envisagée à la fois comme pratique textuelle, enjeu culturel, réalité socio-économique et objet politique. Les propositions pourront s’inscrire dans une perspective synchronique (études de cas contemporains, état des lieux actuels) ou diachronique (histoire des pratiques et des institutions de traduction).

Voici quelques axes thématiques possibles (liste non exhaustive) :

  • Corpus traduit. Quel·le·s auteur·e·s et quelles œuvres sont traduits ? Qui est canonisé à travers la traduction ? Certains pays sont-ils sous-représentés ? Certains genres sont-ils davantage traduits (roman, polar, jeunesse, etc.) ?
  • Traducteur·ices. Qui traduit ? Traduisent-ils/elles de plusieurs langues ? Quel est le rôle du genre, de la formation ou du statut professionnel dans cette activité ?
  • Édition et publication. Quel·le·s maisons d’édition, collections ou réseaux éditoriaux structurent le champ de la traduction littéraire ?
  • Institutions et politiques. Quelles structures (États, fondations, programmes européens, etc.) soutiennent ou orientent les politiques de traduction ?
  • Réception. Quelle est la visibilité des traductions dans la critique littéraire, la presse, les médias spécialisés ? Comment les traductions du Nord sont-elles reçues dans les espaces francophones (et inversement) ?
  • Aspects linguistiques et stylistiques. Quels défis posent les structures grammaticales, la syntaxe ou la prosodie des langues du Nord dans la traduction littéraire ?
  • Paratextes et stratégies éditoriales. Quelle place occupent les préfaces, notes, choix typographiques ou stratégies éditoriales dans l’accueil des traductions ?
  • Étrangéisation vs. domestication. Les traductions valorisent-elles l’« exotisme » de la culture source, ou cherchent-elles à l’effacer au profit d’une lecture qui rend les œuvres plus familières au lectorat cible ?
  • Traductions indirectes (ou relais). Quel rôle le français joue-t-il comme langue de passage ? Certaines œuvres du Nord sont-elles traduites à partir de l’allemand, de l’anglais ou d’une autre langue ?
  • Traduction humaine vs. automatique. Comment les traducteurs littéraires du Nord (et d’ailleurs) perçoivent-ils les avancées de la traduction neuronale ? Quels débats ont cours dans ces milieux ?

Dans la revue Deshima, une attention particulière est portée aux langues nationales de la Scandinavie (et au finnois, à l’islandais, etc.), ainsi qu’au néerlandais. Le comité de rédaction encourage également les propositions portant sur des langues moins diffusées (comme le frison ou d’autres langues nordiques minorées), ou sur des espaces géographiques historiquement connectés à l’Europe du Nord.

Les études comparatives, les analyses de traductions vers d’autres langues que le français, ou encore les travaux sur les dynamiques croisées de traduction (via le français, ou entre espaces culturels) seront également les bienvenus, pourvu qu’un lien explicite soit établi avec la sphère francophone.

Modalités de soumission

Les propositions devront être envoyées à Roberto Dagnino (dagnino@unistra.fr) et Cyrille François (cyrille.francois@unil.ch) avant le 15 septembre 2025. Elles comprendront :

  • un titre ;
  • un résumé de 200 à 300 mots ;
  • 5 mots-clés ;
  • une courte notice biographique (5-6 lignes).

Une réponse sera transmise aux auteur·e·s début octobre. Les articles complets seront attendus pour le 31 janvier 2026. Après évaluation en double aveugle, les textes acceptés seront publiés dans le numéro de novembre 2026.

Lire la suite : Appel à Contributions : Traduire la littérature de l’Europe du Nord à l’ère technologique (Deshima 2026)

Call for Papers – Deshima No. 20 (2026)

Translating Northern European Literature in the Digital Era: Cultural Reconfigurations, Political Stakes, and Professional Transformations

The fields of translation and literature are currently undergoing profound transformations. These developments are challenging well-established methodologies, institutional hierarchies, professional practices, as well as cultural and literary imaginaries. They also impact university curricula and the modes through which texts circulate, thereby reshaping the contours of the global literary landscape.

For a journal like Deshima, devoted to the cultural, literary, and linguistic relations between Northern Europe and the Francophone world, it seems essential—on the eve of its twentieth anniversary—to dedicate a thematic issue to translation in the context of these transformations. The objective is to examine how voices emerging from less dominant linguistic and geographical areas—whether due to a smaller number of speakers or a lack of visibility in the dominant translation circuits—have managed to make themselves heard, and to assess the extent to which evolving translation practices are contributing to this shift.

This issue aims in particular to shed light on the connections between Northern and Southern literatures, whether through historical translation networks, dynamics of linguistic asymmetry, or indirect circulations via intermediary languages (such as French or English). It also seeks to explore the gaps—and the exchange zones—between “major” and “minor” languages, between central and peripheral regions, and between traditional practices and the challenges arising from new technologies.

For its 20th issue, Deshima is therefore launching a call for contributions on the theme of literary translation, considered as a textual practice, a cultural stake, a socio-economic reality, and a political object. Contributions may adopt a synchronic perspective (case studies of the present day, current overviews) or a diachronic one (historical studies of translation practices and institutions).

Possible thematic axes include (non-exhaustive list):

  • Translated corpus. Which authors and works are being translated? Who is canonised through translation? Are certain countries under-represented? Are some genres more frequently translated (novels, crime fiction, children’s literature, etc.)?
  • Translators. Who translates? Do they work from multiple languages? What role does gender, training, or professional status play in this activity?
  • Publishing and distribution. Which publishing houses, series, or editorial networks structure the field of literary translation?
  • Institutions and policies. Which institutions (States, foundations, European programmes, etc.) support or influence translation policies?
  • Reception. What visibility do translations have in literary criticism, the press, and specialist media? How are translations from the North received in Francophone contexts (and vice versa)?
  • Linguistic and stylistic aspects. What challenges are posed by the grammar, syntax, or prosody of Northern languages in literary translation?
  • Paratexts and editorial strategies. What role is played by prefaces, notes, typographical choices, or editorial strategies in the reception of translations?
  • Foreignisation vs. domestication. Do translations highlight the “exoticism” of the source culture, or do they seek to erase it in favour of a reading experience more familiar to the target audience?
  • Indirect (relay) translations. What role does French play as a bridge language? Are some works from the North translated via German, English, or another language?
  • Human vs. machine translation. How do literary translators in the North (and elsewhere) perceive the advances in neural translation? What debates are taking place in these circles?

In the journal Deshima, special attention is given to the national languages of Scandinavia (and to Finnish, Icelandic, etc.), as well as Dutch. The editorial board also encourages proposals concerning lesser-used languages (such as Frisian or other minoritised Nordic languages), or on geographical areas historically connected to Northern Europe.

Comparative studies, analyses of translations into languages other than French, or research on cross-translation dynamics (via French, or between cultural spaces) are also welcome, provided a clear link is established with the Francophone sphere.

Submission Guidelines

Proposals must be sent to Roberto Dagnino (dagnino@unistra.fr) and Cyrille François (cyrille.francois@unil.ch) by 15 September 2025. They should include:

• a title
• an abstract of 200 to 300 words; 
• 5 keywords
• a short biographical note (5–6 lines).

Authors will receive a response in early October. Complete articles will be expected by 31 January 2026. Following double-blind peer review, accepted texts will be published in the November 2026 issue.

Traduire, adapter les littératures du Nord, la littérature vers le Nord

Traduire, adapter les littératures du Nord, la littérature vers le Nord

Colloque international québéco-norvégien

Université de Bergen, les 8 et 9 décembre 2025

Contexte du colloque et de l’appel — Ce colloque s’inscrit le cadre d’un projet de coopération intitulé « Porter la voix des autres. Målbære andres stemmer » (2025-2028), mise en place entre la Section de français de l’Université de Bergen et le Laboratoire international de recherche sur l’imaginaire du Nord, de l’hiver et de l’Arctique de l’Université du Québec à Montréal. Ce projet, qui s’intéresse aux aspects sociaux et professionnels de la littérature, rassemble dans un contexte francophone des étudiant.e.s, des littéraires, des professeur.e.s, des chercheur.e.s, des écrivain.e.s, des traducteur.trice.s, des éditeur.trice.s et des médiateur.trice.s culturels du Québec et de la Norvège, tout en s’associant à des francophones d’ailleurs dans le monde. « Porter la voix des autres » implique d’ouvrir de nouvelles voies pour  l’expression des personnes et des cultures souvent moins représentées dans les cursus universitaires et de veiller à leur reconnaissance. Ce projet permet ainsi d’imaginer et d’inclure de nouvelles pratiques de diffusion de la littérature qui explorent, parmi d’autres thèmes, les enjeux contemporains de la diversité. Dans ce contexte, nous lançons ainsi un appel à communication pour un colloque qui aura lieu les lundi 8 et mardi 9 décembre 2025 à Litteraturhuset à Bergen.

Corpus et perspectives critiques — Ce projet porte sur les pourtours de la littérature : la traduction, l’édition, l’enseignement, la publication, la recherche, l’adaptation, la médiation et la mise en valeur des œuvres. Pour ce premier colloque (d’autres événements suivront), nous proposons une réflexion sur « Traduire et adapter », qu’il s’agisse de faire connaître les littératures du Nord vers d’autres langues ou les autres littératures vers le Nord. Nous pensons également à toutes les modalités esthétiques et sociales d’exploitation et de transformation de la littérature dans les cultures du Nord : que ce soit des processus d’alphabétisation, d’enseignement et de formation, ou que ce soit de création d’œuvres visuelles, télévisuelles, théâtrales et cinématographiques. Enfin, nous considérons le « Nord » dans sa définition la plus ouverte, inspirée des propositions du linguiste et géographe Louis-Edmond Hamelin, comprenant à la fois la Scandinavie, le Québec, la Finlande, la Russie, le Canada, le monde autochtone circumpolaire, ainsi que l’ensemble des territoires hivernaux et de la haute montagne.

Directives pour la participation — Les personnes intéressées peuvent envoyer une proposition de communication avant le 15 septembre 2025 au courriel suivant : imaginairedunord@uqam.ca. Les propositions d’une quinzaine de lignes doivent être accompagnées d’une courte notice biobibliographique précisant le statut et l’affiliation institutionnelle. Les auteurices des propositions retenues seront informé.e.s avant la fin septembre. Les frais de déplacement et de séjours devront être pris en charge par les participant.e.s. Les participant.e.s. retenu.e.s devront s’engager à être présent.e.s à Bergen pour la durée du colloque. La langue des présentations et des échanges lors du colloque sera le français. Les communications seront d’une durée de vingt minutes.

Organisation — Le colloque est co-organisé par Daniel Chartier, Sonia Lagerwall, Margery Vibe Skagen et Gabrielle Tremblay, dans le cadre des travaux de la Section de français de l’Université de Bergen et du Département d’études littéraires de l’Université du Québec à Montréal, ainsi que du Laboratoire international de recherche sur l’imaginaire du Nord, de l’hiver et de l’Arctique, du Centre de recherche sur la littérature et la culture au Québec (le CRILCQ) et de la Chaire UArctic de recherche sur l’imaginaire, les perceptions et les médiations de l’Arctique.

AAC: What’s the name of the game?” ABBA, Northernness and Pop Culture

AAC: What’s the name of the game?” ABBA, Northernness and Pop Culture

Claire McKeown, Rose Barrett, Julie Michot, Jeremy Tranmer

Le colloque What’s the name of the game?” ABBA, Northernness and Pop Culturese tiendra à l’Université de Lorraine (Nancy) les 19 et 20 mars 2026. Ce colloque est organisé par l’équipe Dynamiques Transnationales et Transculturelles du laboratoire IDEA (Interdisciplinarité dans les Etudes Anglophones). Vous trouverez l’appel à communications, en anglais et en français, ici : https://idea.univ-lorraine.fr/sites/default/files/2025-07/ABBA%20CFP.pdf

Les propositions de communication (de 300 mots) devront être envoyées, accompagnées d’une courte notice biographique, d’ici le 1er octobre 2025 à l’adresse suivante : abbaconferencenancy@gmail.com.

Maître de langue de danois à l’Université de Lille.

Maître de langue de danois à l’Université de Lille.

La section scandinave de la faculté de LLCER (Langues, littératures et civilisations étrangères et régionales) à l’Université de Lille recherche un Maître de langue de danois à partir du 1e septembre de l’année universitaire 2024/2025.

Il s’agit d’un contrat à temps plein d’un an, renouvelable une fois pour la même durée.

Dans le cadre de la licence parcours langues scandinaves, le/la Maître de langue de danois assure la totalité des heures d’enseignement de la langue danoise, enseignement qui s’adresse à des grands débutants ayant acquis les notions de base du suédois. Il/Elle est également en charge des cours de littérature scandinave générale au niveau de la première année de la formation, ainsi que des cours de littérature danoise dispensés en deuxième et troisième années.

De même, le/la Maître de langue de danois assure l’enseignement optionnel du danois, qui s’adresse aux étudiants non-scandinavistes venant d’autres formations.

Les enseignements assurés par le/la Maître de langue de danois se déroulent en présentiel sur le site de l’université.

Depuis la rentrée universitaire de 2023, la formation est également proposée en enseignement à distance (EAD). Dans le cadre de cet enseignement, les cours sont préparés et déposés sur la plateforme numérique Moodle, où les étudiants y auront accès.

Les candidats justifieront d’un niveau de formation équivalent du Master.

Une expérience de l’enseignement du danois à un public de débutants non-danophones sera un avantage appréciable.

Les candidats sont danophones ou ont une pratique de la langue danoise équivalente.

Les candidats ont également une excellente maîtrise du français (B2), étant donné qu’une partie des heures d’enseignement sera assurée dans cette langue.

Les dossiers de candidature sont à envoyer, dans les meilleurs délais, sous forme numérique, à Anders Löjdström, responsable pédagogique de la section scandinave du département d’études germaniques, néerlandaises et scandinaves à l’Université de Lille, à l’adresse suivante : anders.lojdstrom@univ-lille.fr

Jobopslag: En stilling som “maître de langue” i dansk på Universitetet i Lille

Den skandinaviske sektion af LLCER-fakultetet (Langues, Littératures et Civilisations Étrangères et Régionales) ved Universitetet i Lille søger en dansklektor fra 1. september i det akademiske år 2025/2026.

Der er tale om en etårig fuldtidskontrakt, som kan forlænges én gang for samme periode.

Som en del af uddannelsen i skandinaviske sprog vil dansklektoren være ansvarlig for alle danskundervisningstimer, der er rettet mod absolutte begyndere, som har erhvervet et grundlæggende kendskab til svensk. Han eller hun er også ansvarlig for kurser i generel skandinavisk litteratur på første år af uddannelsen, hvori der undervises i oversat skandinavisk literatur, samt kurser i dansk litteratur på andet og tredje år.

Den danske lektor tilbyder også valgfri danskundervisning til ikke-skandinaviske studerende fra andre uddannelser.

Dansklærerens undervisning foregår fysisk på universitetet i Villeneuve d’Ascq.

Siden starten af det akademiske år 2023 har bacheloren også været udbudt som fjernundervisning (EAD). Som en del af dette program forberedes kurserne og uploades på den digitale platform Moodle, hvor de studerende har adgang til dem.

Kandidater skal have en uddannelse svarende til en kandidatgrad.

Erfaring med undervisning i dansk for ikke-dansktalende begyndere vil være en stor fordel.

Kandidater skal have dansk som modersmål eller have tilsvarende niveau.

Der forvendes en fremragende beherskelse af fransk, da en del af undervisningstimerne vil foregå på dette sprog.

Ansøgninger skal i første omgang sendes i digital form til Anders Löjdström, leder af den skandinaviske sektion ved Institut for Germanske, Nederlandske og Skandinaviske Studier ved Universitetet i Lille, på følgende adresse: anders.lojdstrom@univ-lille.fr

Regards germaniques sur le Nord scandinave au XVIIIe siècle

Regards germaniques sur le Nord scandinave au XVIIIe siècle

Regards germaniques sur le Nord scandinave au XVIIIe siècle de Margot Damiens, paru aux Classiques Garnier, collection “Histoire culturelle”, 2025, 651 p.

ISBN : 978-2-406-18111-8

Tout au long du XVIIIe siècle, les pays scandinaves font l’objet d’un nombre croissant de descriptions, tout en conservant la réputation de contrées mystérieuses et méconnues. Cet ouvrage s’interroge sur ce double phénomène en se focalisant sur des textes issus de l’espace germanophone, alors un haut lieu de la production et de la diffusion des représentations sur le Nord scandinave. Ce dernier y apparaît comme l’une des frontières de l’Europe dite « civilisée », dont la description reflète les nombreuses réflexions menées par les élites européennes sur les paysages, l’économie, la politique, l’éducation, la liberté, les différences entre les peuples ou encore – et surtout – les vices et les vertus du progrès de la « civilisation ».

Selma Lagerlöf – Une célèbre inconnue

Selma Lagerlöf – Une célèbre inconnue

Sous la direction de Maria Hansson. Editions Orizons 2025, Collection : Littératures nordiques

Selma Lagerlöf est célèbre mais toujours mal connue. Les lecteurs français ont encore beaucoup à découvrir de l’auteure du “Merveilleux Voyage de Nils Holgersson” à travers la Suède, l’une des œuvres suédoises les plus traduites à travers le monde. L’ouvrage examine la traduction et la diffusion des œuvres de Selma Lagerlöf en France et en Europe, mais aussi leur adaptation au cinéma. Les différents articles recueillis étudient également le personnage de l’auteure et son succès auprès du public français. Finalement, des chercheurs et traducteurs français et suédois réfléchissent à la situation particulière de Selma Lagerlöf, placée à la fois au centre et à la périphérie de la littérature mondiale.

One people – one dress! When King Gustav III introduced a national dress in Sweden in 1778

One people – one dress! When King Gustav III introduced a national dress in Sweden in 1778

Conférence.
Intervenante : Pernilla Rasmussen (Lund University, Suède)
Date : mercredi 28 mai à 18h ; INHA (Paris)

En 1778, le roi Gustave III introduit un nouvel habit national pour remplacer la mode française en Suède. Le costume avait pour but d’unir la nation politiquement et économiquement, de briser l’influence des produits de luxe étrangers et d’être adapté au climat suédois. La conférence examinera la signification esthétique, politique et idéologique de l’habit national, ainsi que l’impact de son introduction sur la gestion des ressources textiles établies.

https://www.inha.fr/agenda/un-peuple-une-tenue-lorsque-le-roi-gustav-iii-introduisit-une-tenue-nationale-en-suede-en-1778

Thème : Superposition par Kaira.